Production biologique
La nutrition animale lancée dans la course à la protéine
Alors que l’élevage bio poursuit son essor, la nutrition des monogastriques, volailles et porcs, deux filières en pleine expansion, est un enjeu sensible.
Déjà reportée plusieurs fois, l’échéance de suppression des 5 % d’ingrédients protéinés non bio autorisés jusqu’à présent dans les formulations d’aliments, arrive à grand pas : le 1er janvier 2021, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation bio, l’aliment devra être 100 % bio, avec possibilité de 25 % de conversion 2e année, contre 30 % aujourd’hui. Les professionnels, fabricants d’aliments et éleveurs s’y préparent… « Ces 5 % d’ingrédients* concernent la protéine fortement dosée, c’est un sujet majeur, car il conditionne la filière, notamment le choix des cultures dans les rotations, le prix de revient de la viande, sa valeur ajoutée… », explique Jérôme Caillé, président de la commission bio de Coop de France.