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Approvisionnement
La nutrition animale européenne (Fefac) annonce une consommation de soja responsable à hauteur de 38% en 2018 

L’indicateur IDH soy monitor, publié le 28 mai, montre que 19% du soja utilisé dans l’UE est certifié « sans déforestation » et 38% respecte les lignes directrices d’un soja responsable de la Fefac. Cette dernière insiste sur la montée en puissance de cette démarche en 2019. Selon elle, 79% du soja utilisé dans les usines d’aliments pour animaux est issu des zones à très faible risque de déforestation. 

© 1737576 PIXABAY

L’achat de soja responsable, notamment s’il n’est pas issu de la déforestation, constitue une tendance forte des achats européens pour l’alimentation animale explique la Fefac. L’indicateur IDH Soy Monitor 2018, publié le 28 mai dernier, confirme que 19% sont certifiés « sans déforestation » et que 38% du soja consommé dans l’UE respecte les lignes directrices émises par l’association (57 critères dont le non travail des enfants par exemple).
Cette proportion monte même à 48% pour l’approvisionnement des usines d’aliments pour animaux, la différence venant du fait que l’IDH inclue tous les usages du soja, dont l’alimentation humaine et la consommation directe à la ferme.
La proportion doit même être bien supérieure désormais car les 11 plus gros fabricants d’aliments pour animaux européens se sont engagés à respecter ces lignes directrices dès 2019. 

En 2015, la Fefac s’est engagé pour modifier les flux de façon majeure en proposant sa démarche de soja responsable afin que le marché reste un marché de volume et non une succession de niches.

La fédération insiste sur le fait que tout ce qui n’est pas certifié « sans déforestation » n’est pas forcément produit « avec déforestation ». Ainsi, la Fefac estime que 79% de tout le soja utilisé dans l’UE est issu de zones avec peu ou pas de déforestation, même si elles ne font pas l’objet d’une certification : le soja produit dans l’UE mais aussi aux USA, au Canada, en Ukraine, en Serbie, en Inde et en Chine.

Les industriels vont d’ailleurs ajouter un critère à leur guide, d’ici fin 2020, qui porte sur la non déforestation et la non conversion de zones déforestées vers la production de soja.

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