Lapin (HAUSSE)
La hausse saisonnière ne permet pas à la filière de compenser les pertes
La filière cunicole française peine à sortir la tête de l’eau. Malgré la hausse saisonnière des tarifs, les trésoreries restent dans le rouge. Pour l’abattage découpe, à des prix de la viande toujours sous pression dans l’Hexagone s’ajoutent des exportations en perte de vitesse et la forte dégradation du marché des peaux. Autrefois valorisées à l’export, les peaux de lapins peinent à se vendre à un prix qui couvre les frais d’envois et sont pour la majorité détruites, devenant une charge pour les opérateurs.
Porc : statu quo du prix de base français (STABLE)
Le prix de base français joue la carte du statu quo. En cause, un marché proche de l’équilibre, la demande soutenue étant satisfaite par une offre encore alourdie par quelques retards d’enlèvement qui persistent en élevage.
Rebond des cours pour les veaux de boucherie (HAUSSE)
Après un début d’automne poussif, les cours des veaux de boucherie tendent à reprendre de l’altitude. Le prix moyen pondéré s’est installé à 568,20 euros les 100 kg fin novembre, en hausse de 10,40 euros en sept jours.
Agneau : un commerce toujours peu évolutif (STABLE)
Si des opérations de promotion réveillent quelque peu la consommation d’agneau en ce début de mois, elles concernent avant tout les produits d’importation. La demande reste calme pour l’origine France et les cours sont stables à baissiers selon la qualité présentée.