Maïs
La grippe aviaire refroidit la demande
Les cotations du maïs évoluent dans des marges étroites. L’offre mondiale est importante, tout comme la demande. Le CIC estime la récolte mondiale à 1 049 Mt en février, en hausse de 4 Mt par rapport à janvier. En France, l’épidémie de grippe aviaire freine les échanges. Les Fab et les amidonniers procèdent à quelques affaires sur la période estivale. Les Espagnols sont également aux achats.
Orge fourragèreDes échanges sur Rouen
Les cours de l’orge fourragère varient peu d’une semaine sur l’autre. Sur l’intérieur, les Fab sont peu présents. On signale une certaine activité sur Rouen. La demande internationale reste présente, avec l’achat jordanien de 50 000 t et tunisien de 25 000 t, pour 177 $/t Caf.
Orge de brasserieLégère reprise de l’activité
Globalement, les prix des orges brassicoles n’ont pas connu de grand bouleversement. Une petite vague d’affaires est signalée, tous produits confondus. Si les couvertures sont bien avancées sur l’ancienne récolte, il reste tout de même quelques besoins. Dans les parcelles françaises, les conditions de cultures en orge d’hiver sont bonnes à très bonnes dans 90 % des cas en semaine 7 (94 % l’an dernier), selon Céré’Obs. Les semis de printemps sont effectués à 17 %.
Blé durDes vendeurs, mais peu d’acheteurs
Les cotations du blé dur sont en retrait en portuaire, toujours du fait du manque de compétitivité de l’offre française. Sur l’intérieur, les vendeurs ressortent, mais les acheteurs se font discrets. Dans les champs, les emblavements en France sont faits à 99 % en semaine 7, selon Céré’Obs. Les conditions de cultures sont bonnes à très bonnes dans 85 % des cas (90 % en 2016).