Maïs
La grippe aviaire freine la consommation
Les cours du maïs français ont peu évolué. La baisse de l’euro par rapport au dollar ne permet pas aux origines hexagonales d’être suffisamment compétitives à l’export, notamment par rapport aux origines mer Noire. Par ailleurs, la récolte est attendue élevée en Amérique latine. Notons que le Mexique pourrait s’approvisionner en maïs en provenance d’Amérique latine, en lieu et place de l’origine états-unienne, susceptible de faire reculer le marché américain à plus long terme. Sur le marché intérieur, l’épidémie de grippe aviaire dans le Sud-Ouest limite la consommation de la part des industriels. Les vendeurs sont encore présents au sud de la Loire.
Orge fourragèreFermeté en portuaire, plus mitigé sur l’intérieur
Les cotations de l’orge fourragère ont gagné du terrain, bénéficiant du retrait de l’euro et de la bonne demande internationale. Des échanges ont été signalés en France sur le portuaire en début de semaine, avant de se calmer. L’activité dans les terres n’est guère dynamique. L’Algérie s’est procuré 50 000 t de produits. La Jordanie recherche une quantité similaire, et la Libye 75 000 t.
Orge de brasserieMorosité ambiante
Globalement, les prix des orges de brasserie d’hiver et de printemps sont stables, que ce soit sur la présente ou la prochaine campagne. Un petit courant d’affaires est rapporté, sans emballement.
Blé durL’origine France peu attractive
Les cours du blé dur en France sont plutôt en retrait, sur fond de marché atone. Les origines hexagonales manquent toujours d’attractivité. Signalons l’achat algérien de 50 000 t de blé dur, d’origine mexicaine et canadienne. La Libye en recherche 50 000 t.