Aller au contenu principal

Blé tendre
La forte tension, sur fond de crise ukrainienne, a fait hoqueter les marchés céréaliers

Les avancées et déclarations concernant la gestion de la crise en Ukraine ont soufflé le chaud et le froid sur le marché. L'incertitude a incité certains opérateurs à procéder à des rachats de positions. De plus, les chargements de grains seraient de plus en plus difficiles sur cette origine. Cela laisse présager d'un marché mondial plus ouvert pour les blés américains. Résultat : Chicago s'est donc fortement consolidé, en début de semaine, entraînant le marché à terme européen dans son sillage. La vague de froid, sur les zones de production de blé d'hiver nord-américain, a alimenté la fermeté.

La forte hausse enregistrée en début de semaine a, dans un premier temps, bloqué les affaires, refroidissant les acheteurs. Les prix sur le marché français ont en effet bondi dans le sillage d'Euronext. Le marché s'est depuis détendu, avec des consommateurs qui marquent régulièrement les prix sur de petits volumes, avec parcimonie du côté des meuniers, mais surtout des fabricants d'aliments du bétail, demandeurs notamment sur avril-juin. Sur l'intra-UE, les cours des blés français, fourrager et meunier, sont trop éloignés des intérêts espagnols pour susciter des transactions. La forte tension a aussi nettement affecté l'intérêt des transformateurs du nord de l'Union européenne. Sans être débordants, des échanges sont rapportés sur les places portuaires, avec des intérêts affichés en particulier sur mars-avril. Notons que l'Algérie a lancé un appel d'offres, vraisemblablement remporté par la France (300 à 350.000 t). Par ailleurs, l'Égypte a indiqué qu'elle étudiait la possibilité de rehausser ses exigences en matière d'humidité des blés tendres à 13,5 % (cf. Une).

Les plus lus

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Pourquoi le Maroc devrait encore importer beaucoup de céréales en 2024/2025?

Yann Lebeau, responsable du bureau de Casablanca au sein du département relations internationales d’Intercéréales, a fait le…

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne