La filière "luzerne" souhaite plus de soutiens via la recherche et le second pilier
La filière de la luzerne, estimant « insuffisants » les quelque 8 m€ prévus par an pour soutenir la production de la luzerne déshydratée, souhaite plus de soutiens via la recherche et le second pilier de la Pac. Telle est la première réaction des professionnels de la filière, représentés par Coop de France Déshydratation, après la décision du CSO du 17 décembre. Lors du congrès de Coop de France le 18 décembre, Jean-Pol Verzeaux, président de la division spécialisée dans la déshydratation des fourrages, principalement de luzerne, a appelé à de nouveaux types de soutiens que les aides à l’hectare. Il mise sur des appuis à la recherche, qui seraient financés en partie par « tous les producteurs de luzerne ». De même, les lycées agricoles devraient enseigner d’autres systèmes fourragers que « le sacro-saint couple maïs-soja » et faire plus de place aux systèmes intégrant la luzerne. Enfin, le président de Coop de France Déshydratation demande la mise en place d’un volet « fonds structurels » au plan protéines au titre du second pilier, « pour aider au financement des projets collectifs de transformation de la luzerne ».