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La filière laitière est impactée par les crises sanitaires et économiques

Suite A la chute des cours du lait, les exploitations laitières ont tenté de réduire leur production. Les effectifs de vaches laitières et nourrices ont ainsi reculé de 1,1 % en 2009. Selon un rapport d’information de la commission des affaires européennes, paru le 23 juin, « la baisse des cours du lait est consécutive à la hausse précédente. » En effet, les prix atteints par le lait en 2007/08, entre 320 et 350 €/t, ont incité les industries agroalimentaires à se tourner vers des produits de substitution, tels que les graisses végétales, afin de lisser l’impact de la hausse sur leurs activités. Dans un second temps, les prix hauts ont poussé les exploitations laitières à produire plus. Mais l’offre, nécessairement décalée – il faut 2 ans avant qu’une vache ne produise du lait –, est arrivée au moment où la demande industrielle s’est contractée. Avec plus de volumes sur un marché moins demandeur, les cours du lait ont chuté autour des 280 €/t en 2009. L’affaire du lait maternisé contaminé à la mélamine, stoppant la consommation d’1 Md de personnes, couplée à la crise économique, ont amplifié la tendance. Autre facteur de repli : les changements du comportement d’achat des consommateurs, qui, suite à la crise, boudent les produits qui tiraient le marché, tels que le fromage ou le lait fermenté. En­fin, la poudre de lait, dont les prix se sont effondrés, a entraîné la filière laitière dans sa chute.

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