Blé tendre
La détente des prix du blé tendre perturbe les opérateurs qui hésitent à passer commande

Après avoir été tiré vers le haut par des inquiétudes climatiques, notamment, les cours des céréales français ont finalement reculé sur la semaine. Le manque de précipitations aux États-Unis avait dopé les cours des blés, qui commencent à sortir de terre, avant que l'annonce de pluies à venir ne vienne les détendre. En Europe, c'est l'Ukraine qui inquiète les opérateurs avec un déficit d'humidité important, qui pourrait gêner les emblavements.
L'activité est routinière sur le portuaire. La baisse de la prime tend à ralentir les échanges. Dans l'Est, le repli semble avoir fait localement revenir les acheteurs, meuniers comme fabricants d'aliments du bétail. Mais globalement, les utilisateurs se montrent moins présents. En particulier du côté des meuniers, qui se font assez discrets. Les vendeurs ont en revanche eu tendance à ressortir davantage.
La nouvelle récolte est localement bien demandée. Mais l'offre est plutôt limitée.
Les prix nationaux se rapprochent du niveau d'intérêt espagnol en blé fourrager. En revanche, le marché est inanimé en blé meunier vers cette destination.
Sur le marché mondial, on signalera l'appel d'offres algérien pour la livraison de 50.000 tonnes de blé en mai.
Les rendements en blé tendre dans l'Union européenne à 28 pourraient se modérer pour la campagne 2014/2015 à 5,71 t/h, selon les estimations de la mission Mars de la Commission européenne.