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La demande chinoise en orges pénalise les autres importeurs

Une production locale peu fiable

Les achats chinois d'orges pèsent de plus en plus sur les marchés mondiaux de la céréale, toutes qualités confondues. La Chine importe principalement des orges de brasserie mais pas que. En conséquence, elle est en concurrence directe avec les autres importateurs d'orges brassicoles, mais également avec les acheteurs d'orges fourragères, tels que l'Arabie saoudite et l'Iran, ainsi que ceux s'ap-provisionnant pour leur débouché alimentation humaine, tels que le Japon, selon le rapport du CIC du 25 avril.

La Chine est le 1er importateur mondial d'orges de brasserie, et le deuxième toutes orges confondues, avec des achats annuels d'environ 1,9 Mt. En 2013/2014, les importations chinoises devraient s'afficher sur un record de 2,7 Mt, suite à une mauvaise récolte nationale. Elle s'approvisionne principalement en Australie, qui lui fournit en moyenne les 2/3 de ses besoins.

Une production locale peu fiable

La production domestique est jugée peu fiable en termes de qualité, et certains utilisateurs la trouvent trop riche en protéines. Le marché manque aussi d'un bon système de notation et fait face à des difficultés de stockage. Les tests de qualité peuvent prendre trop de temps pour certains acheteurs. À l'inverse, les malteurs peuvent facilement importer des grains de qualité avérée, et cela peut être plus économique pour la côte Est, notamment en provenance d'Australie, plutôt que de les transporter à travers le pays. L'orge locale est traditionnellement mélangée avec d'autres origines. À noter que, ces dernières années, la Chine montre un intérêt croissant pour les orges australiennes FAQ (fair average quality), qui correspondent généralement à des orges germées propres, mais qui n'atteint pas les qualités brassicole ou alimentaire, par exemple en termes de teneur en protéines ou de couleur.

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