Aller au contenu principal

Politique semencière
La contribution du Gnis au débat

Mercredi 19 janvier, le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (Gnis) a présenté aux parlementaires sa contribution au débat public en matière d’agriculture et de politique semencière. « La période actuelle est charnière et les choix que nous faisons aujourd’hui nous engagent. Au-delà du secteur Semences, c’est l’agriculture qui est en jeu, et plus largement notre alimentation et l’équilibre écologique de la planète. La filière Semences est un enjeu de politique publique », peut-on lire en préambule du document intitulé “La filière Semences, au service de la terre”. Consultable sur le site “www.gnis.fr”, il dresse l’état des lieux de la filière semencière, présente les défis autour desquels se mobilisent les professionnels du secteur et propose, dans le cadre d’une démarche de concertation, des axes de progrès pour l’avenir. Les semenciers espèrent ainsi mieux se faire connaître des pouvoirs publics et améliorer leur image auprès de la société, afin d’obtenir une meilleure représentation dans les nouvelles instances de dialogue, comme le Grenelle de l’environnement. Ils attendent aussi du gouvernement et des institutions européennes qu’« ils se battent au niveau international pour promouvoir le système de certificat d’obtention variétal », a indiqué François Burgaud, directeur des relations extérieures du Gnis. Contrairement au brevet, le certificat d’obtention variétal (COV) assure la protection juridique de la variété végétale tout en permettant l’usage, à des fins de créations nouvelles, de la variabilité génétique représentée par les variétés protégées et légalement accessibles. « C’est cet équilibre qui assure la continuité de l’amélioration génétique de chaque espèce végétale », insiste le Gnis.

Les plus lus

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

Image d'un chargement de blé sur un cargo dans un port maritime.
Marché céréalier : l'Égypte s'intéresse au blé français, qu'en est-il de la Chine ?

 À l’issue de son conseil spécialisé mensuel, FranceAgriMer a présenté le 14 mai à la presse, la situation des marchés…

De gauche à droite, Christophe Michaut, market manager acidifiant et aquaculture de Vitalac Biotech, et Jean-Baptiste Leménager, responsable d’exploitation de Sea Invest à Montoir-de-Bretagne.
Nutrition animale : comment éviter les surcoûts liés à la contamination aux salmonelles dans les silos portuaires ?

Quelque 64 centimes d’euro par tonne de tourteau de soja : c'est le coût de la maîtrise des contaminations en…

Les présidents de la Fefac (Pedro Cordero), à gauche, et d’Assalzoo (association de référence de l’industrie italienne de l’alimentation animale), Silvio Ferrai, à droite.
Nutrition animale européenne : la Fefac inquiète face à l'application du règlement sur la non déforestation importée

Si les experts de la Fédération européenne des fabricants d'aliments composés (Fefac) estiment que l’année 2025 sera assez…

Carte de la mer Noire avec sac de blé et un drapeau des États-Unis
L’Europe et la mer Noire attirent la convoitise des acteurs états-uniens des marchés agricoles

Le marché à terme états-unien Chicago Mercantile Exchange (CME) a lancé un nouveau contrat blé pour la zone mer…

Photo d'un champ d'orge en gros plan
Orge 2025-2026 : Agreste annonce des surfaces en baisse malgré des conditions de semis favorables au printemps

Après des conditions de semis difficiles et humides pendant l’automne, les cultures d’orges d’hiver bénéficient d'une météo…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne