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La baisse des prix du sucre de quota inquiète les opérateurs

Les stocks UE pèsent sur les prix

Al'image du marché mondial, le prix du sucre de quota au sein de l'UE dégringole à 535 €/t en juillet 2014, contre 562 €/t le mois précédent, selon une note de FranceAgriMer du 11 septembre. « Nous subissons les conséquences de la politique d'ouverture de nos frontières durant la campagne 2012/2013 », explique Bruno Hot, président du Syndicat national des fabricants du sucre (SNFS). « Nous avons importé massivement, si bien que les stocks européens au 1er octobre 2013 étaient très élevés, aux alentours de 2,3 Mt ».

Les stocks UE pèsent sur les prix

« La période 2009-2013 a été faste, avec des prix élevés, ce qui a permis aux industriels de reconstituer leurs marges », précise Bruno Hot. Ainsi, le secteur français a pu gagner en compétitivité, avant la fin des quotas sucriers en 2017 qui apportera son lot d'incertitudes : volatilité accrue, concurrence de l'isoglucose etc. « Mais si la baisse des cours se poursuit, les marges des sucriers pourraient se retrouver dans le rouge », appréhende le président du SNFS. De quoi menacer la compétitivité de la filière à l'horizon 2017 ? « Tout dépendra de l'évolution future des prix », estime Alain Jeanroy, DG de la CGB. « Si les cours mondiaux après 2017 ne remontent pas significativement, il sera difficile d'être compétitif sur la scène mondiale et donc d'exporter ».

Début de cycle haussier ?

Pourtant, avec la fin des quotas, l'Europe pourrait conquérir des parts de marché (Moyen-Orient, Afrique), surtout au vu des difficultés rencontrées par la filière brésilienne. De plus, « le marché mondial est cyclique. Tous les trois à cinq ans, on passe d'une situation déficitaire à excédentaire. Mais il faudra plusieurs années pour réduire les stocks mondiaux », explique Alain Jeanroy. Après 5 saisons consécutives en surplus, l'Iso projette un marché en déficit pour 2015/2016. Cette saison annoncerait donc le début d'un cycle haussier… et une remontée des prix salutaire ?

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