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Joint-venture opérationnelle entre Sanders et Agrial

Créé en 2013, Aso Nutrition produit 250 000 t/an d’aliments pour animaux pour Sanders et Agrial en Sarthe.

L'usine Aso Nutrition de Champagné (Sarthe) a produit 250 000 tonnes d'aliments en 2017
© Avril

Inaugurée le 26 avril, l’usine Aso Nutrition de Champagné (Sarthe) a produit 250 000 t en 2017. L’usine historique de Sanders a été apportée à la joint-venture créée par la filiale d’Avril (60 % des parts) avec son concurrent Agrial (40 %). Cet accord, purement industriel, a démarré en 2013, puis la conception et la réalisation des travaux se sont déroulées jusqu’en 2017. L’usine mancelle d’Agrial a fermé et certains de ses outils, comme sa ligne de production de mash, ont été remontés à Champagné. Les deux partenaires ont, au total, investi 12,3 M€ pour moderniser le site, qui a doublé de capacité sans jamais s’arrêter de produire. Outre la progression des volumes, l’enjeu était de parvenir à l’optimisation de la production tout en conservant la confidentialité des formules des deux concurrents. Les achats, les approvisionnements et les livraisons sont également de la responsabilité de chacun.

Optimisation industrielle

« Nous avons déjà l’expérience d’une optimisation industrielle de ce type avec Sanders Euralis dans le Sud Ouest. Nous avons également démarré Aliane, en janvier 2018, avec Vivescia dans le Nord Est », rappelle Bernard Mahé, directeur général de Sanders, qui se positionne clairement comme le spécialiste industriel de la nutrition animale. « Dans un métier comme le nôtre, qui ne devrait plus connaître de croissance en volume, la seule solution pour investir durablement, c’est de trouver des accords industriels et logistiques. Car tous ceux qui n’investissent plus ne seront plus là demain. »

L’usine de Champagné, dirigée par Nicolas Lechesne, est repartie pour une vingtaine d’années avec une automatisation de pointe, de nouvelles capacités de réception et de stockage des matières premières, une nouvelle station de chargement, etc. L’usine est également organisée pour répondre à la montée en puissance de la demande en aliments non OGM, notamment en production laitière puisqu’elle livre des éleveurs Bel.

 


 

 

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