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Industrie : des prix de contrats en dessous des coûts de production

Le NEPG dénonce les contrats européens de pommes de terre industrielles qui ne permettent pas aux producteurs de rentrer dans leurs frais.

«LES PRIX DES contrats européens de pommes de terre à destination de l’industrie agroalimentaire 2006/2007 ne sont pas suffisants pour couvrir les coûts de production —en augmentation ces dernières années— notamment en prenant en compte le renchérissement de l’énergie», s’indigne le NEPG (North-Western European Potato Growers ou groupe nord-ouest européen des producteurs de pomme de terre) qui fédère les producteurs de pomme de terre allemands, belges, britanniques, français et néerlandais.

Prix non revalorisés en France

Lors de la réunion du 9 mars dernier, les membres du NEPG ont comparé les prix des contrats industriels de la saison prochaine des cinq pays membres (Allemagne, Belgique, France, Angleterre et Pays-Bas). Les prix et les termes des contrats sont extrêmement variables d’un pays à l’autre et suivant les industriels. Si on note une augmentation de 2 à 3 % des prix des contrats de certains industriels, celle-ci est insuffisante pour couvrir l’augmentation des coûts de production.

Les contrats allemands sont une fois de plus les plus bas.

En France, les industriels n’ont pas revalorisé les contrats, dont les prix 2006/2007 restent stables, excepté pour les variétés spécifiques Santana et Russet Burbank, pour lesquelles on note une légère revalorisation. A noter que cette stabilité fait suite à une baisse des prix moyens des contrats de 12,3 % ces trois dernières années.

Les plantations des pommes de terre hâtives ont pris du retard dans la plupart des pays du NEPG, qui s’attend à un impact positif sur les prix du marché industrie de la fin de saison.

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