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Nutrition animale
Hausse des volumes en compléments et additifs en 2017

L’Afca-Cial note une légère reprise des fabrications dans les principales catégories de produits qu’elle représente, sans retrouver leurs plus hauts niveaux.

© Maialisa Pixabay

Regroupant les fabricants de compléments, de prémélanges d’additifs et d’additifs destinés à la nutrition animale, l’Afca-Cial a constaté, lors de son assemblée générale du 8 juin à Paris, un meilleur état des productions nationales dans les différents secteurs qui l’occupent. Ainsi, même si la production française de prémélanges pour la nutrition animale a régressé de 4 % en 2017, passant sous les 161 000 t suite à une contraction des volumes en volailles (-6,9 %), les aliments reconstitués à partir de ces prémix sont en hausse de 2,2 % par rapport à 2016. Ils dépassent désormais les 32 Mt, dont près d’un tiers fabriqué hors de France. Cela signe probablement la diminution des taux d’incorporation de ces prémélanges, variant de 0,2 à 1,5 % dans les aliments industriels pour animaux.

L’érosion des minéraux marque un arrêt

La production nationale des minéraux, utilisés directement par les éleveurs, affiche, quant à elle, une progression de 1,3 % en volume (hors blocs à lécher), à plus de 341 000 t en 2017, mais reste légèrement inférieure au plus haut de 2014 et 2015. Bovins (82 %) et porcs (14 %) dominent le marché. Les tonnages progressent de plus de 7 % tant en porcs qu’en volailles alors que les ovins/caprins perdent 8,3 % et que les bovins restent stables.

Du côté des minéraux apportés sous forme de blocs à lécher, l’érosion engagée depuis dix ans marque un arrêt, les volumes reprenant un petit gain (+0,75 %) en flirtant avec les 51 000 t. Les bovins, qui dominent également ce segment (84 % des consommations), progressent de 2 % quand les ovins-caprins (14 % du marché) perdent 8,6 %.

Autre catégorie de produits défendus par le syndicat, les aliments liquides, utilisés en compléments des fourrages pour les ruminants, connaissent aussi un répit, repassant au-dessus des 100 000 t, même s’ils restent loin de leur plus haut de 2011 (130 000 t). C’est d’ailleurs une des raisons de l’opération de communication décidée par le syndicat sur ce secteur en difficulté.

 

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