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Grands Moulins de Strasbourg : la période d’observation est prolongée

Le groupe GMS (Grands Moulins de Strasbourg) voit son sursis prolongé jusqu’au 3 décembre. Le groupe Advens a fait la proposition de reprise la plus sérieuse.

© GMS

La période d’observation de la société Grands Moulins de Strasbourg (GMS) et de sa filiale GMS meunerie, comptabilisant 170 salariés sur les 350 que comprend le groupe, a été prolongée jusqu’au 3 décembre 2018. Cette décision a été prise le 22 octobre par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg. Le groupe meunier a été placé en redressement judiciaire le 3 septembre.

Des offres multiples, mais non fermes

Plusieurs offres de reprise de GMS ont été émises, dont la plus sérieuse émane du groupe Advens, déjà actionnaire du groupe meunier à hauteur de 5 %, rapporte Vincent Thiry, directeur juridique de GMS. Dans le détail, cette offre serait la seule à concerner l’ensemble du groupe. Son montant total n’a pas filtré. Le potentiel repreneur a promis de conserver 90 salariés sur les 170 de GMS SA et de GMS Meunerie, selon Otmane Adli, délégué CFTC de GMS.« Il s’agit d’une offre a minima, et il se pourrait que davantage de salariés soient conservés », ajoute Vincent Thiry. Le délégué syndical précise que le groupe Advens a proposé d’investir 10 millions d’euros sur cinq ans pour rénover l’outil de travail de GMS, sans préciser quelle entité du groupe néanmoins. « Le repreneur souhaiterait renforcer l’activité Export de farine sur l’Afrique, et ne toucherait pas au personnel travaillant sur ce segment», précise Otmane Adli.

Des offres des sociétés Philibert Nicot, Ballouhey, Sofinex et Moulin Meckert-Diemer ont été rapportées, mais ne concerneraient que quelques actifs de GMS. « D’autres repreneurs sont cités, comme DCR Holding et le groupe Soufflet », complète Vincent Thiry, tout en précisant qu’il ne s’agit pas pour l’instant d’offres fermes. Les potentiels repreneurs, y compris Advens, doivent les déposer avant le 9 novembre. Le moulin de Strasbourg continuerait de tourner normalement au moins jusqu’au 3 décembre.« Il y a une bonne demande de farine sur le marché intérieur à l’approche des fêtes de fin d’année de la part des artisans boulangers. Ainsi, il y a du travail et des commandes », argue Otmane Adli. Et le délégué syndical de conclure : « Le plus important est de conserver un maximum d’emplois.[…] Le pire des scénarios pour nous serait de voir Advens retirer son offre ».
 

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