Grandes cultures : Orama défend une Pac orientée vers la production
laquo; La Politique agricole commune doit être avant tout orientée vers la production ». C'est ce que propose le syndicat des grandes cultures, Orama, dans un document adopté et diffusé le 30 novembre sur la réforme de la Pac. Appelé « pour une nouvelle Pac 2014-2020 » le document reprend point par point les propositions de la commission en les validant ou en appelant à leur modification. De la convergence des aides, à la gestion du marché en passant par le verdissement, ce document permet de mettre en lumière la position des céréaliers français vis-à-vis de le politique agricole européenne. Rappelant les objectifs originels de la Pac, Orama souligne que des incohérences sont présentes dans les propositions faites le 12 octobre par la Commission européenne. Et annonce ses propres objectifs. Ceux-ci concernent le maintien, voire l'accroissement des budgets en cas d'un élargissement de l'UE, un verdissement raisonnable du premier pilier (inférieur à la part des 30 % envisagés et aux 7 % de biodiversité), ou la rémunération des services rendus à l'agriculture. La régulation des marchés et l'accès aux aides du second pilier par les céréaliers sont aussi des préoccupations dont Orama fait état dans ce document. Par ailleurs, l'AGPB (producteurs de blé), dans une lettre aux parlementaires, et Coop de France métiers du grain, dans un communiqué, se félicitent de l'adoption par le parlement de la loi sur les certificats d'obtention végétale adoptée le 28 novembre.