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FranceAgriMer : +0,5 Mt de maïs et +0,2 Mt de blé tendre à l’export sur l’UE

Les expéditions intracommunautaires de blé tendre et de maïs sont estimées à respectivement 8,052 Mt et 4,778 Mt, et les ventes d’orge sur pays tiers à 3,3 Mt.

En maïs, la production estimée par Agreste (12,576 Mt en octobre, contre 12,286 Mt en septembre) est considérée en deçà des prévisions des opérateurs, présents le 11 octobre au conseil spécialisé Céréales de FranceAgriMer. Si les ventes sur pays tiers sont stables à 150 000 t, les expéditions sur l’UE ont été réévaluées de + 500 000 t à 4,778 Mt, en raison d’une forte demande de la part des Fab espagnols et des industriels belges et néerlandais (destinations sur lesquelles l’origine française est compétitive en termes logistique). Pour équilibrer le bilan, « les chiffres de la production et de la collecte n’étant pas en adéquation avec l’export UE », le stock final a été rogné de près de 200 000 t, à 2,351 Mt, et la rubrique "Autres" des "Utilisations domestiques par le marché" — « un poste d’ajustement par définition », rappelle Olivia Le Lamer, adjointe au chef de l’unité Grains et Sucre à FranceAgriMer — a été abaissée de 300 000 t, à 200 000 t.

Orge : -0,2 Mt d’export sur pays tiers

« Les exportations d’orge française sur pays tiers ont été révisées à la baisse de 200 000 t à 3,3 Mt pour 2017/2018, non pour des raisons de fondamentaux (la demande mondiale étant dynamique) mais pour des considérations arithmétiques, le disponible exportable étant limité, a déclaré Olivia Le Lamer, le 11 octobre à l’issue du Comité spécialisé Céréales. Le stock final sur le marché s’élève à seulement 0,997 Mt, contre un stock de report moyen des cinq dernières années de 1,182 Mt. » Les expéditions sur l’UE ont été ajustées à la hausse (à 3,3 Mt, +25 000 t), en raison de la sécheresse en Espagne qui accroît les besoins des Fab locaux.

En blé tendre, ce sont les ventes sur l’intracommunautaire qui ont bondi de 200 000 t à 8,052 Mt, suite à une demande dynamique du Nord comme du Sud UE. Les exportations sur pays tiers sont stables à 10,2 Mt, un « chiffre qui n’est pas acquis car sous réserve du rapport de compétitivité dans les mois à venir » de l’origine française face aux marchandises d’origine mer Noire, et notamment russe. Le stock final passe de 3,409 Mt à 3,180 Mt. À noter que les ventes de farine à l’international ont été réduites de 80 000 t, à 170 000 t ce mois-ci « pour tenir compter de l’équipement en minoterie de pays jusque-là importateur ».

Une production de maïs jugée « prudente et conservatrice » par les opérateurs.

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