Filière sucrière – un plan de restructuration massivement suivi
« Les entreprises sucrières françaises vont, pour la quasi-totalité d'entre elles, abandonner 15 à 20 % de leur quota sucre en 2008/2009 et engager une restructuration importante qui s'accompagnera en 2008 de fermetures d'usines », a indiqué la CGB (Confédération générale des planteurs de betterave), dans un communiqué. Cinq fermetures sont prévues pour l'instant : les usines de Marconnelle, Abbeville et Vic pour Tereos, celle de Guignicourt pour Saint Louis Sucre, et celle d'Aiserey pour Cristal Union. Seule la société Vermandoise industrie (SVI), qui possède 4 usines (Loiret, Eure-et-Loir, Seine-Maritime, Somme) ne participerait pas au plan de restructuration européen. « Le groupe parie notamment sur le fait que dans trois ans, l'Europe manquera de sucre », a précisé Dominique Ducroquet, président de la CGB en conférence de presse à Paris le 16 octobre. Cela n'empêchera pas les planteurs désireux d'arrêter leur production d'avoir recours à « l'initiative planteur », ouverte à tous les betteraviers européens. Il s'agit pour les exploitants d'abandonner volontairement tout ou partie de leurs droits betteraviers, dans la limite de 10 % des quotas de chaque usine.