BLÉ TENDRE
Fermeté des cours des céréales européennes, soutenus par la baisse de l’euro par rapport au dollar et d’une demande présente
Les prix du blé tendre ont grimpé sur la semaine, en raison de la baisse de l’euro par rapport au dollar et d’une demande internationale bien présente. La Fed, la banque centrale américaine, a décidé sans surprise de relever son taux directeur de 0,25 % le 14 décembre. Ses prévisions de croissance aux États-Unis sont optimistes pour 2016 et 2017, engendrant un renforcement du dollar par rapport à son homologue européen. Côté demande, la Tunisie s’est procurée 75.000 t de blé tendre à 192,89-196,20 $/t Caf, livraison février-mars 2017. L’Arabie saoudite avait acquis le 12 décembre 700 000 t de blé hard d’origine américaine essentiellement, à 205-212 $/t Caf, livraison février-avril 2017. L’Algérie s’est procuré 500.000 t de marchandises d’origine probablement argentine, de la mer Baltique, française, allemande, et des États-Unis, pour livraison février 2017 à 200 $/t Caf. L’inde a acheté 200.000 t de blé tendre meunier, dont 150 000 t d’origine ukrainienne et 50 000 t d’origine russe. Et la Jordanie rechercherait 20 000 à 25 000 t de blé meunier. L’appel d’offres se clôture le 19 décembre. Agreste a publié le 13 décembre ses premières estimations de semis en France de blé tendre d’hiver. Les surfaces progressent de 0,2 % entre 2015 et 2016, pour atteindre 5,191 Mha. Côté activité, les échanges ne sont pas légion, que ce soit en portuaire ou sur l’intérieur. Les fabricants d’aliments espagnols font quelques achats. La nutrition animale bretonne préfère le blé tendre au maïs ou encore l’orge.