BLÉ TENDRE
Faible recul des cotations de blé tendre sur un marché relativement dynamique

Les cours du blé tendre sur le marché physique sont légèrement baissiers d'une semaine sur l'autre, sur un marché relativement actif. En fourrager, on enregistre quelques couvertures de la part des fabricants d'aliments pour animaux, en raison de sa bonne compétitivité vis-à-vis des autres matières premières. En blé panifiable, l'offre ne trouve pas preneur. Globalement, la meunerie questionne beaucoup, notamment sur la récolte 2016, mais sans conclure. Les moulins de taille moyenne ne comprennent pas le raffermissement du blé meunier sur le marché à terme européen de ce jeudi et diffèrent en conséquence leurs achats de compléments pour la deuxième partie de l'exercice commercial. Reste que quelques affaires ont été conclues sur cette période en départ Marne, et sur du rapproché en départ Sud-Ouest. En portuaire, une petite demande a été enregistrée, principalement sur La Pallice. Au vu de la situation actuelle, la France aura du mal à écouler tous ses blés d'ici la fin de campagne, « à moins d'un miracle », commente un opérateur. Les tirages des certificats à l'exportation du 14 au 20 octobre se sont élevés à 101.241 t en France (2.232.771 t depuis le 1er juillet) et 277.910 t pour l'UE à 28 (6.470.494 t depuis le 1er juillet).
Côté cultures, les semis de blé tendre ont progressé en semaine 42 de 39 % à 58 % (contre 50 % en 2014), la médiane du stade “Semis” présente une avance de deux jours par rapport à la date moyenne des cinq dernières années, selon Céré'Obs.