Aller au contenu principal

Actualités
En crise, l’agroalimentaire breton exige, avant toute chose, l’abandon de l’écotaxe

« La situation de crise aiguë » est avant tout liée à « l’accumulation de contraintes franco françaises » ainsi qu’à « la complexité et l’instabilité juridique permanentes, qui dégradent la compétitivité et découragent les activités de production », réaffirment plusieurs associations des filières agroalimentaires bretonnes, dont Nutrinoë, dans un communiqué faisant suite à l’annonce des soutiens accordés par le gouvernement, le 16 octobre. Les fédérations « exigent » avant toute chose « le report sine die de l’écotaxe » qui génèrera de nouvelles distorsions de concurrence intra-UE. Elles invoquent, cette fois, aussi, la pause fiscale promise par l’état. « L’obstination (…) à vouloir nous imposer l’écotaxe est une véritable provocation », estime Jacques Jaouen, président de la Chambre d’agriculture bretonne.

L’état est « en passe de rater la bataille de la compétitivité »
Le Snia indique soutenir la Bretagne et ses revendications.  Comme le souligne son président Alain Guillaume, « la fragilisation de l’élevage touche l’ensemble du territoire et toutes les productions. Son état de santé a des répercussions sur les activités qui lui sont liées », poursuit-il, redoutant un effet domino. Si le geste du gouvernement atteste d’une prise de conscience, les décisions ne seraient pas à la hauteur. « Il est en passe de rater la bataille de la compétitivité et condamne l’avenir même de l’élevage dans toute sa diversité, estime le Snia. La France doit reconquérir son marché intérieur face aux importations qui ne cessent d’augmenter et doit retrouver sa vocation exportatrice. »
Jean-Marc Ayrault a en effet annoncé, le 16 octobre, à l’issue d’une réunion de crise en présence d’une douzaine de ministres, une série d’actions baptisées “pacte d’avenir”. Pas de concession sur l’Écotaxe, mais 15 M€ d’aides, l’assurance de la cession de l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau à la communauté de communes, et des contrats de sécurisation professionnelle renforcés avec « maintien de 97 % du salaire net » pendant un an. « Ces mesures ne règleront rien », confirme Jacques Jaouen.

Les plus lus

pain avec logo filière CRC
Meunerie : Auchan se désengage de la filière CRC

Le groupe Auchan, qui utilisait de la farine CRC dans ses ateliers de boulangerie-viennoiserie-pâtisserie depuis 2018, a…

Moisson 2025 : la campagne 2025-2026 débute entre soulagement et inquiétudes

À l’issue de son conseil spécialisé du 16 juillet, FranceAgriMer a présenté ses bilans céréaliers prévisionnels 2024…

logo de l'OFPM
Les marges brutes de la meunerie se dégradent à nouveau en 2024

Selon l’Observatoire de la formation des prix et des marges de FranceAgriMer, les marges brutes de la meunerie ont reculé en…

parcelle de blé dur dans les Bouches du Rhône
Moisson 2025 : un démarrage précoce et prometteur en Europe du Sud

Alors que la moisson a déjà débuté dans plusieurs pays au sud de l’Europe, les premières estimations tablent sur une…

De gauche à droite : Michel Waast (Moulins Waast), Tristan Wecxsteen (boulanger, Les pains de Tristan), Thierry Hache (Grainoble) et Émile Waast (Moulins Waast)
Blé biologique : des prix minimums en blé et maximums pour la farine dans les filières #AgroDiverSanté

Les Moulins Waast et Grainoble Bio ont mis en place un partenariat autour d’une filière semence-blé-farine-levain-pain bio en…

Céréales et oléoprotéagineux bio : des moissons 2025 encourageantes en termes de volume et de qualité

Les moissons d’été bio – en orge, colza, blé tendre, blé dur, pois et féverole – démarrent progressivement et précocement…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne