Aller au contenu principal

Echanges : un excédent de 502 ME en janvier

SELON LA NOTE de conjoncture mensuelle du ministère de l’Agriculture, avec 17 ME de plus qu’en janvier 2004, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 502 ME en janvier 2005. Cette petite amélioration est due aux produits agricoles bruts dont les importa-tions diminuent sensiblement alors que les exportations enregistrent une légère progression. Toutefois, ce résultat s’inscrit dans un contexte de ralentissement des échanges. Ainsi, globalement, les exportations agroalimentaires (2.870 ME) fléchissent de 3% et les importations (2.368 ME) de 4%. Ce sont avec nos partenaires de l’Union européenne que le repli des échanges est le plus marqué avec une baisse de 5% des exportations comme des importations.

Hausse des exportations de blé et de maïs

L’excédent des échanges de produits agricoles bruts atteint 174 ME en janvier 2005. Il augmente de 70 ME par rapport à janvier 2004, grâce à la baisse de 8% des importations et à la hausse de 1% des exportations.

Le repli de 58 ME des importations (704 ME) est en grande partie imputable aux agrumes. Les importations de chevaux baissent en raison de la chute de nos achats au Royaume-Uni. Il en est de même pour la laine d’Australie. En revanche, les importations de tomates, qui proviennent essentiellement du Maroc, se redressent fortement.

Les exportations de produits agricoles bruts (878 ME) gagnent 12 ME. Les exportations de blé augmentent de 17 ME. Elles s’élèvent à 1,1 Mt en hausse de 240.000 t par rapport à janvier 2004 grâce à nos ventes vers la Chine (80.000 t) et l’Egypte (60.000 t). Les exportations de maïs progressent également (+13 ME et 200.000 t) particulièrement vers l’Espagne. Les exportations de choux-fleurs, surtout à destination de l’Italie, et celles de tomates se redressent. En revanche, la réduction de l’offre intérieure freine les exportations de gros bovins. La concurrence étrangère conduit à la baisse des exportations de pommes et de kiwis, accentuée par ailleurs pour ces derniers par une diminution des prix.

Baisse des expéditions de sucre raffiné

L’excédent des échanges de produits agricoles transformés s’élève à 328 ME en janvier 2005, soit 54 ME de moins qu’en janvier 2004. Ce fléchissement résulte du retrait plus important des exportations (-5%) que des importations (-3%).

La tendance à la baisse de nos exportations de vins qui a prévalu tout au long de l’année 2004 se poursuit en janvier. Les ventes de vins rouges de Bordeaux perdent 20%. Les Etats-Unis boudent le champagne dont nos exportations diminuent de 4%.

A l’inverse, ils augmentent leurs achats de cognac, entraînant une hausse de 11% des exportations du poste alcools. La baisse des exportations de préparations à base de légumes et de fruits se concentre surtout sur l’Union européenne. A l’exception du beurre de cacao, les exportations de produits de la chocolaterie sont en recul de même que celles de sucre raffiné. Globalement, les exportations de produits agricoles transformés (1.992 ME) se réduisent de 100 ME par rapport à janvier 2004.

Les importations (1.664 ME) se contractent de 46 ME. Le repli de nos achats de préparations à base de légumes et de fruits est imputable aux jus d’orange et aux préparations à base de pomme de terre. A l’inverse, la contraction de la production nationale soutient les importations de viandes.

Repli des échanges avec nos partenaires de l’UE

L’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 522 ME avec l’Union européenne en janvier 2005, soit 46 ME de moins qu’en janvier 2004. Cette dégradation est due principalement aux produits agricoles transformés. Le solde se dégrade de 35 ME sur les vins et le déficit s’accroît de 11 ME sur les cigares et cigarettes. Les produits de la chocolaterie qui étaient excédentaires en janvier 2004 accusent un déficit de 11 ME en janvier 2005.

La baisse de l’excédent se concentre surtout sur l’Allemagne et l’Italie (-35 ME pour chacun). Avec les pays tiers, le déficit des échanges agroalimentaires (-20 ME) se réduit de 63 ME par rapport à janvier 2004 grâce aux produits agricoles bruts dont les exportations progressent de 79 ME. Cette amélioration se concentre sur l’Afrique et la Chine.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

Graphique prix blé orge maïs France du 25 septembre 2025
Marché des céréales du 25 septembre 2025 - Les prix du blé tendre se maintiennent au-dessus des 190 €/t sur Euronext

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 septembre 2025, expliquée par La Dépêche-Le…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

De gauche à droite : Ghislain Caron (Cargill), vice-président de l'Usipa, Carlota Pons (Tereos), vice-présidente, Mariane Flamary, déléguée générale, Sophie Verpoort (ADM), trésorière, Marie-Laure Empinet (Roquette), présidente et Cécile Duputel (Roquette), administratrice à l'AG de l'Usipa le 25 septembre 2025
L’amidonnerie française fait grise mine

Le chiffre d’affaires de l’amidonnerie française a reculé de 21 % sur l’année 2024, avec pour conséquence le repli des achats…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne