Prix
Différence entre distorsion de concurrence et prix de référence, selon N. Sarkozy
Interpellé le 12 mars lors d’une émission politique sur TF1 par une agricultrice sur « les problèmes liés à la concurrence » et la condamnation, le 6 mars, des endiviers pour entente sur les prix, le candidat Nicolas Sarkozy a, dans un premier temps, estimé que les producteurs « ont été un peu loin ». Puis, d’expliquer la marche à suivre « pour que vous vous organisiez un peu plus » : « ce que je voudrais c’est que les agriculteurs puissent vendre au-dessus de leur coût de production ». Pour ce faire, « il faut définir avec des bassins de production très différents ce qu’est un coût de production moyen ». Reste aux « autorités de la concurrence », selon lui, de ne pas enregistrer ce prix de production moyen comme une atteinte à la concurrence. « Il faut qu’elles aient l’intelligence de comprendre qu’on n’est pas entre Microsoft et Apple, qu’on est entre le producteur de tomates de la région des Pyrénées-Orientales et celui du Vaucluse. Même si les conditions ne sont pas exactement les mêmes, c’est la différence entre la distorsion de concurrence et simplement un prix de référence », a-t-il précisé.