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Exportations
Des ventes françaises de blé tendre à 9,5 Mt sur pays tiers, selon Fam

Les achats algériens de blé tendre devraient dépasser les 5 Mt, et l’Égypte pourrait acquérir d’autres bateaux français, d’après FranceAgriMer.

Champ de blé à mâturité.
© Swalof Weibull

Les projections de plusieurs analystes privés fin février (Stratégie Grains, ODA…) se sont avérées justes : la bonne dynamique observée ces dernières semaines des chargements hexagonaux de blé tendre a amené FranceAgriMer (Fam) à revoir à la hausse les exportations françaises sur pays tiers entre février et mars pour la campagne 2018/2019. Dans le détail, elles passent de 8,85 Mt à 9,5 Mt, soit une hausse de 0,65 Mt d’un mois sur l’autre. « Fam travaille sur une hypothèse conservatrice. Les chances que ce chiffre de 9,5 Mt soit revu à la hausse lors des prochains conseils spécialisés sont réelles », a commenté Marc Zribi, chef de l’unité Grains et Sucre de l’organisme public, lors de la conférence de presse suivant le conseil spécialisé des céréales le 13 mars à Paris .

Si les exportations françaises de blé tendre sont aussi dynamiques, c’est avant tout grâce à l’Algérie, qui a acquis 3,838 Mt de marchandises hexagonales entre le 1er juillet 2018 et le 11 mars 2019, en hausse d’environ 35 % par rapport à l’an dernier à pareille époque. Ajoutons à cela les achats marocains, tunisiens, d’Afrique subsaharienne, de Cuba, du Yémen… « Nous devrions dépasser les 5 Mt sur l’Algérie. Nous avons expédié 0,565 Mt sur le Maroc, et nous pourrions atteindre les 0,7 Mt à 0,8 Mt sur ce pays d’ici à la fin de la campagne. Vu la compétitivité du blé français, nous pourrions envoyer d’autres bateaux sur l’Égypte, et l’Afrique subsaharienne revient vers les origines hexagonales, du fait des moindres disponibilités russes », détaille Marc Zribi.

Baisse de l’export d’orges fourragères de 300 000 t

Concernant l’orge fourragère, Fam a revu en baisse les ventes françaises sur pays tiers de 0,3 Mt à 2,6 Mt, en raison d’une demande moindre de la Chine et de l’Arabie saoudite. « Il y a eu des pluies en début d’année 2019 en Arabie saoudite, favorisant la pousse d’herbe, et limitant les besoins en importation », explique Ludovic Pâris, délégué filières Grandes cultures à Fam.

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