Maïs

Des vendeurs présents

Les cours du maïs ont peu progressé, en raison du léger effritement du dollar par rapport à l’euro. Au niveau français, bien que la rétention persiste, quelques vendeurs ressortent tout de même, mais les Fab jugent les produits un peu trop chers, pénalisant l’activité. Un courant de transactions est rapporté dans l’Est. Dans les champs, Céré’Obs estime en semaine 44 la coupe faite à 97 %. Au niveau international, l’USDA estime les réserves planétaires à 203,9 Mt en novembre, un chiffre supérieur aux attentes (201 Mt en octobre).

Contexte plutôt haussier

Alors que l’activité sur le marché intérieur est limitée, les prix des orges fourragères ont évolué dans le vert, spécialement en portuaire, avec une demande bien présente, pour des compléments de bateaux. Mais les vendeurs rechignent à se positionner. Signalons l’appel d’offres tunisien pour 75 000 t de marchandises, livraison décembre-février.

Remontée des prix à partir de janvier ?

Les échanges sont toujours réduits sur le marché des orges de brasserie. Les cotations sont donc stationnaires. Néanmoins, des analystes privés estiment qu’un rebond des prix pourrait survenir à partir de janvier. L’Allemagne aurait un déficit de marchandises de l’ordre de 1,5 Mt environ, contre 0,6 Mt d’habitude, en raison d’une qualité dégradée.

De la demande, mais peu d’affaires

L’absence d’activité notable sur le marché du blé dur justifie la stabilité des prix. Néanmoins, des experts estiment que la demande est présente. Signalons un appel d’offres tunisien pour 100 000 t, livraison décembre-janvier.

Raffermissement sur le nord-UE

Les frets fluviaux ont renchéri à destination des Pays-Bas et de la Belgique, en raison d’un manque de cales, sur un marché qui enregistre une belle activité.