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Déméter souligne la dépendance de la Chine aux protéines végétales

Dans son édition annuelle, Déméter note que les besoins chinois en protéines végétales pour l’élevage s’accroissent. « Si la Chine voulait produire les 80 Mt de soja importé qu’elle triture, elle devrait y consacrer 40 Mha et importer au moins 200 Mt de grains », indiquent les auteurs. Jusqu’en 2016, le cours local du soja était soutenu fortement, avec un prix minimum, ce qui a fait que l’écart avec le prix mondial s’est creusé. Le soja sud-américain est nettement moins cher. Comme la graine oléagineuse est par ailleurs concurrencée localement par le maïs, qui a longtemps été soutenu par les autorités, la production de soja chinois a reculé, pour tomber à 6,1 Mha en 2015.

Plus de soja cultivé sur place

À moyen terme, les autorités chinoises voudraient réduire les surfaces de maïs, couvrant 40 % des superficies de céréales, et favoriser d’autres cultures. La surface semée de soja devrait à nouveau augmenter de 2,6 Mha d’ici 2020 pour satisfaire la consommation humaine. Aujourd’hui, 10 à 15 % du soja OGM importé part en sauces et de tofu, alors que cette matière première a vocation à être triturée.

La dépendance de la Chine pour nourrir ses animaux ne se cantonne pas aux oléoprotéagineux. En 2015, le pays a importé 5,7 Mt de maïs, 9 Mt d’orge, 10 Mt de sorgho, 5,3 Mt de drêches et 1 Mt de foin de luzerne. Sachant qu’au fil des ans, les prix minima des céréales assurés aux producteurs ont été relevés pour s’aligner sur les coûts de production, le choix d’importer s’explique.

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