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Maïs
Demande sur le Rhin

Les cours du maïs sont en recul d’une semaine sur l’autre, conséquence d’une offre pléthorique. L’USDA s’attend à des productions argentine et brésilienne à respectivement 91,5 Mt et 37,5 Mt. Les stocks mondiaux grimpent de 3 Mt entre février et mars, à 220,7 Mt, d’après la même source, alors que le marché s’attendait à un retrait de ces derniers, du fait de la bonne dynamique de la demande mondiale. Dans l’Hexagone, l’activité est assoupie dans l’ensemble, pesant sur les primes, sauf sur le Rhin, avec l’amélioration du niveau des eaux du fleuve, générant une certaine demande, expliquant la hausse des prix sur cette zone.

Orge fourragère

Recul des primes

Les prix de l’orge fourragère se sont effrités, suivant la même tendance que le blé tendre. Globalement, les Fab sont couverts, faisant reculer les primes, les vendeurs ayant besoin de sortir de la marchandise. Sur la scène internationale, la Jordanie a acquis de 100 000 t de produits.

Orge de brasserie

Les vendeurs attentistes

Les cotations des orges de brasserie sont assez stables d’une semaine sur l’autre. Le peu d’affaires conclues s’est concentré sur l’ancienne récolte. Sur la suivante, les prix sont jugés trop bas par les vendeurs qui restent attentistes. Dans les champs, le taux de conditions de cultures d’hiver jugées dans des conditions bonnes à très bonnes passe de 90 % à 88 % entre les semaines 8 et 9, d’après Céré’Obs. Les semis de cultures de printemps sont faits à 36 %, contre 29 % en 2016.

Blé dur

Électrocardiogramme plat

Les prix évoluent toujours peu en blé dur, faute d’activité, les acheteurs et les vendeurs ayant des positions trop éloignées. Sur le terrain, le taux de cultures jugées dans des conditions bonnes à très bonnes baisse de 1 % entre les semaines 8 et 9, à 81 % (88 % en 2016).

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