Maïs

Demande du nord-UE

Les cours du maïs français ont suivi la tendance baissière observée à Chicago entre les 17 et 24 août. Les pluies tombées récemment en Amérique du Nord ont soulagé les plantes. Les conditions de cultures sont bonnes en mer Noire et dans l’UE. Le CIC projette une production mondiale à 1 017 Mt en août, contre 1 020 Mt en juillet. La hausse de l’euro face aux autres monnaies constitue un autre élément baissier. Sur les places françaises, les affaires ne sont pas débordantes, malgré la présence d’une demande des Fab du nord-UE. La concurrence extérieure est toujours aussi forte. Un bateau de 180 000 t est arrivé sur Tarragone, limitant les besoins espagnols. Dans les champs, les conditions de cultures "bonnes à très bonnes" ont progressé d’un point à 80 % en semaine 33 (contre 63 % en 2016), selon Céré’Obs.

Hausse des primes

Les cotations de l’orge fourragère ont progressé entre les semaines 33 et 34, conséquence d’un courant de demande présent en portuaire (Chine, Arabie saoudite…), permettant aux primes de progresser. Mais une rétention en culture est signalée, limitant les affaires.

Marché en attente

Les prix des orges brassicoles sont plutôt en retrait d’une semaine sur l’autre, suivant la tendance baissière des autres céréales. Les échanges ne sont pas débordants en cette période de vacances. Le marché est dans l’attente de connaître le degré des dégâts qualitatifs présentés par les grains en Allemagne.

Rien à signaler

Bon nombre d’opérateurs étant en congés, les cotations ont peu évolué en blé dur.

Vers une baisse des prix des cales à court terme ?

Les cours des frets fluviaux n’ont pas évolué ces deux dernières semaines (du 10 au 24 août), sur un marché peu actif. La tendance sur le court terme serait à la baisse, des opérateurs essayant de grignoter des parts de marché. Cependant, le chantier du Grand Paris capte beaucoup de cales, ce qui risque d’entraîner une hausse des cours fluviaux sur le dernier trimestre au départ du bassin de la Seine.