PROTÉAGINEUX

Demande des Fab encore présente en pois

Les cours des pois ont tendance à se raffermir, notamment dans le Nord Est, suite à une hausse de la demande de la nutrition animale, dans un contexte de raréfaction de l’offre. Une note de Terres Inovia du 26 janvier indique que les surfaces de pois dans le Sud-Ouest ont gagné du terrain, alors qu’elles ont fortement reculé dans le Sud-Est, les semis ayant été soufferts des fortes pluies.

Peu de volumes, quelques besoins

La période janvier-février est l’une des plus creuse en termes d’activité meunière. D’où le peu d’offre d’issues disponible sur le marché à court terme en Île-de-France. Les acheteurs ont des besoins de compléments de formulation, ce qui conduit à un raffermissement des cours en son fin et remoulage demi-blanc. En Bretagne, la fermeté est également de mise, avec des sons recherchés par les fabricants d’aliments, dans un contexte de marché peu offert.

Calme général

Les cours de la poudre de lait consommation animale sont stationnaires en l’absence d’affaires traitées en spot cette semaine. En lactosérum, la cotation spot est également inchangée. Les cotations du corn gluten feed sont presque inchangées, faute d’affaire. Les prix des drêches de maïs ont progressé, soutenus par le tourteau de colza et la graine de maïs. Néanmoins, les transactions ne sont pas légion. Signalons le retour de l’offre en drêche de blé, à partir de juillet. Les cours des pailles sont stationnaires. Quelques transactions sont enregistrées, sans plus. En foin de Crau, les cotations commerciales tendent à se raffermir.

Le froid génère quelques affaires en graineterie

En graineterie, Les prix de certains produits évoluent dans une fourchette de 2 à 3 euros la tonne à la hausse, suite à une petite activité de réapprovisionnement, suscitée par la vague de grand froid. D’autres matières premières évoluent dans les mêmes proportions à la baisse, en raison d’arrivage de marchandises sur les ports français.

Offre absente sur la récolte 2016

Les produits déshydratés sont incotés en récolte 2016. Toutefois, de petites affaires se traitent autour de Rouen et dans l’Est en pulpes et en luzernes sur le rapproché et sur l’éloigné.