Début de "l'affaire FNSEA"
Henri de Benoist, ancien président d'Unigrains et de l'AGPB a ouvert le bal, le 1er octobre du procès Unigrains dite « affaire FNSEA » selon les propos du juge de la 11e chambre correctionnelle de Paris. Lors de son intervention comme « prévenu principal » devant le tribunal, il a rappelé que « chacune des décisions a été prise en accord avec les pouvoirs publics ». Il a expliqué « comprendre que ces pratiques puissent être discutées par d'autres syndicats » mais il évoque la « cogestion historique » qui a prévalu à cette époque d'autant que l'« existence des autres syndicats était alors très limitée ». L'ancien directeur d'Unigrains Georges-Pierre Malpel a précisé qu'il avait à l'époque été « l'artisan » du « suivi et de l'exécution » des décisions tout en précisant qu'à « partir du rapport de la Cour des comptes, on a modifié les choses ». « Pour les agriculteurs, cette taxe parafiscale était clairement leur argent » a-t-il souligné. Dans la salle, la FNSEA était venue en force. Jean-Michel Lemétayer, son président, accompagné de presque tous les membres du bureau du syndicat a assisté aux interventions des sept prévenus. Joseph Daul n'était pas présent à l'audience. Ce jeudi 2 octobre, les deux conventions liant Unigrains à l'État et la société financière à l'ITCF sont examinées.