Création d'un Observatoire pour la fertilisation minérale et organique

La mise en place, dans un avenir proche (2017 ou 2018), d'un réglement européen, qui concernera l'ensemble des matières fertilisantes minérales et organiques (engrais et amendements) et autres produits (comme les biostimulants...), est la principale raison qui a conduit l'Anpea1 à créer un Observatoire pour la fertilisation minérale et organique, explique Gilles Poidevin, délégué général de l'Unifa2 , un de ses membres fondateurs, qui a de son côté récemment élargi son périmètre aux engrais et amendements organiques. Il nous semblait de plus en plus important d'avoir des chiffres précis sur la fertilisation en France, prise dans sa globalité. » Cet observatoire fournit, selon le communiqué de l'Anpea, « une réponse aux pouvoirs publics, aux organisations agricoles et à la société sur la répartition entre origines, organique et minérale, de la fertilisation et sur leurs apports en éléments nutritifs». Ces résultats seront actualisés annuellement.

« L'analyse de ses chiffres (cf. tableau) montre une progression des volumes commercialisés des fertilisants, à la fois, minéraux et organiques », souligne Gilles Poidevin. Les entreprises, qui fabriquent des fertilisants organiques, transforment les excédents de matières premières des régions d'élevage (effluents) pour pouvoir les commercialiser dans les régions déficitaires. «Cela permet aux distributeurs agricoles d'offrir aux agriculteurs un service plus complet, en leur proposant du minéral et de l'organique.»