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jeudi 17 octobre 2013
Consolidation des cours céréaliers sur fond de craintes relatives à la récolte de maïs et aux semis d’hiver

BLÉ TENDRE
Globalement, l’activité était un peu plus soutenue que la semaine précédente, victime de l’attente prolongée de certains opérateurs pour combler leurs besoins. Des échanges ont ainsi été réalisés sur l’ensemble du territoire dans des volumes moyens. Les meuniers sollicitent régulièrement le marché dans le Nord-Est et le Sud-Ouest. Ils procèdent à quelques achats mais restent globalement distants, ignorant la progression des cours depuis deux semaines. Les industriels de la nutrition animale sont également aux achats, mais sans euphorie. L’activité portuaire reste présente mais routinière. Dans le Sud-Est, la demande se montre également assez limitée.
Les cours ont peu évolué sur la semaine. Les conditions météo peu propices à la réalisation des semis sur la zone mer Noire, préoccupent le marché et entretiennent un fond de fermeté. En France, même s’il est encore un peu tôt pour que le phénomène touche le marché, certains opérateurs s’inquiètent des conséquences du retard de la récolte de maïs, qui pourrait décaler les semis de blé. Notons également la bonne demande mondiale sur la scène internationale, qui participe au maintien des cours. À ce sujet, les importations de blé chinoises n’excèderaient pas 5 Mt cette année selon le Cofco, alors que les opérateurs attendaient un niveau plus élevé. Par ailleurs, la situation de blocage de l’administration aux États-Unis a trouvé une sortie avec la décision du Congrès de relever le plafond de la dette. Ainsi l’USDA devrait reprendre ses activités. Selon un communiqué du 17 octobre, le rapport sur l’offre et la demande mondiales du mois d’octobre ne sera pas diffusé. Le prochain devrait paraître le 8 novembre.

MAÏS
Les précipitations pénalisent la qualité du maïs
L’activité tendait à se reprendre dans le Sud-Ouest, les Espagnols semblant notamment se manifester davantage.
Dans le Sud-Est, le marché est chaotique. Les opérateurs ont le sentiment d’avoir atteint des plus bas. Mais en l’absence de pression de récolte, en retard, les acheteurs ne se pressent pas. Les précipitations gênent toujours les travaux de moisson. Les volumes déjà récoltés présenteraient des taux d’humidité très importants (au delà de 35 % pour certains) et des inquiétudes se font sentir sur le risque Mycotoxines.
Dans le Nord-Ouest, la demande est au rendez-vous. à l’Est, elle est notamment bien présente pour des primeurs, avec des acheteurs prêts à payer une prime.
Sur la façade Atlantique, les échanges sont limités. La bonne avancée des récoltes américaine et ukrainienne a tendance à peser sur les prix. À noter néanmoins, un chargement réalisé sur La Pallice à destination de la Corée du Sud, qui traduirait les interrogations sur la qualité des origines mer Noire et des difficultés logistiques sur l’Ukraine.

BLÉ DUR
Un marché toujours poussif sur l’ensemble des compartiments
De petites affaires se traitent, et ce, à l’export comme sur le marché intérieur. L’activité demeure néanmoins globalement peu soutenue. Le marché est peu sollicité sur la façade Atlantique.

ORGE DE BRASSERIE
La demande est au rendez-vous et se concrétise sur la 2013
Le marché s’anime d’achats de couverture en orge de printemps récolte 2013. Sur la prochaine campagne en revanche, si la demande se montre bien présente, l’absence des vendeurs limite le niveau des échanges.
Cette situation se traduit par ailleurs par une augmentation de la prime.

ORGE DE MOUTURE
Concurrence du blé fourrager en formulation
L’activité portuaire est éteinte et, globalement, les prix n’ont pas suffisament reculé sur le marché intérieur pour venir concurrencer le blé en formulation.
Les échanges sont donc très rares. L’activité est ainsi limitée sur l’ensemble du territoire hexagonal.

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