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Commerce : hausse de l’excédent confirmée

EN FEVRIER 2006, l’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 716 millions d’euros (ME). Grâce à la hausse des exportations de produits agricoles transformés, il gagne 145 ME par rapport à février 2005. Ce résultat confirme l’amélioration entamée fin 2005 et porte à 1,3 MdE l’excédent cumulé sur les deux premiers mois de l’année 2006. Le solde agroalimentaire s’améliore davantage avec les pays tiers qu’avec nos partenaires de l’Union européenne.

Hausse des sorties de sucre et d’huile de colza

L’excédent des échanges en produits agricoles transformés atteint 537 ME en février 2006. Il progresse de 143 ME par rapport à février 2005, grâce à la hausse plus marquée des exportations (+9 %) que des importations (+3 %).

Les exportations (2.366 ME) gagnent 192 ME. A l’exception des viandes de volaille affectées par les conséquences de la grippe aviaire, tous les produits agricoles transformés augmentent. Nos ventes de cognac s’accroissent fortement (+30 %), surtout à destination des Etats-Unis (+43 %). Les exportations de vins rouges de Bordeaux se redressent depuis l’été dernier. Cette reprise se confirme en février avec une progression de près de 30 % par rapport à février 2005. Il en est de même des exportations de sucre qui remontent depuis l’automne. Les exportations de produits amylacés s’inscrivent en hausse de près de 15 % par rapport à février 2005. L’augmentation des exportations d’huiles et corps gras est due essentiellement à l’huile de colza.

Les importations de produits agricoles transformés (1.829 ME) s’accroissent de 49 ME. La hausse des importations de préparations à base de fruits et légumes porte principalement sur les préparations à base de légumes, y compris pommes de terre. Le faible niveau des disponibilités favorise la progression des importations de viande bovine.

Des exportations de blé tendre en croissance

L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 179 ME en février 2006. Il gagne 3 ME par rapport à février 2005 dans un contexte de réduction des échanges commerciaux.

Les exportations (922 ME) fléchissent de 44 ME, soit 5 % de moins qu’en février 2005. La crise sanitaire dans le secteur avicole et la contraction des disponibilités pèsent sur les exportations de maïs qui diminuent de près de 25 %. L’augmentation des exportations de blé tendre compense la diminution de celles de blé dur. Nos ventes de graines de colza et de tournesol affichent des hausses de plus de 40 % chacune. Les exportations de bovins vivants progressent de 15 % à destination de l’Italie, no-tre principal client.

Les importations de produits agricoles bruts (743 ME) cèdent 47 ME par rapport à février 2005, surtout à cause des légumes, dont la réduction de nos approvisionnements est es-sentiellement imputable aux tomates et aux courgettes.

Amélioration du solde concentrée sur les pays tiers

L’excédent des échanges agroalimentaires atteint 143 ME avec les pays tiers en février 2006. Il gagne 104 ME par rapport à février 2005, grâce à une forte augmentation des exportations de produits agricoles transformés (+16 %). Nos ventes d’alcools progressent de près de 40 % et celles de vins et champagne de 35 %, principalement à destination de la Suisse, du Japon et d’Amérique du Nord, entraînant une amélioration de l’excédent agro- alimentaire global avec ces pays (respectivement de 9,23 et 44 ME). Les plus fortes réductions des déficits concernent la Côte-d’Ivoire, la Nouvelle-Zélande et l’Australie, respectivement de 12, 6 et 4 ME.

L’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 574 ME avec l’Union européenne en février 2006. Il progresse de 42 ME par rapport à février 2005 à cause des produits agricoles transformés dont les expéditions (+6 %) augmentent davantage que les arrivées (+3 %). Nos ventes de sucre gagnent 30 ME grâce à la Belgique sur laquelle se concentrent 80 % de l’augmentation. Les produits laitiers (+14 ME), les produits amylacés et les huiles (+10 ME chacun) enregistrent également des hausses significatives. Globalement, l’amélioration du solde agroalimentaire se concentre sur la Belgique, l’Italie (+38 ME chacun), la Grèce (+14 ME) avec lesquels l’excédent s’accroît et l’Espagne avec laquelle le déficit se réduit de 25 ME.

Plus d’1,3 MdE d’excédent depuis le début de l’année

L’excédent cumulé sur les deux premiers mois de l’année atteint 1.310 ME. Il gagne 210 ME par rapport aux deux premiers mois de 2005. Cette progression est due uniquement aux produits agricoles transformés dont les exportations augmentent de 10 %. Ce sont les boissons et le sucre qui contribuent le plus à l’amélioration du solde global, grâce à la hausse marquée de leurs exportations. L’augmentation du solde se concentre surtout sur les pays tiers qui achètent davantage de produits agricoles transformés.

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