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Commerce agroalimentaire : repli de l’excédent des échanges français

Selon le Scees, l’excédent des échanges agroalimentaires nationaux atteint 629 Meuros en juillet 2005, en recul de 48 M euros à un an d’intervalle. 

L’excédent des échanges agroalimentaires français s’élève à 629 millions d’euros (Meuros) en juillet 2005. Il fléchit de 48 M euros par rapport à juillet 2004, essentiellement à cause des produits agricoles bruts. Ce fléchissement s’inscrit dans un contexte de diminution des flux de produits agroalimentaires, avec une baisse de 5 % des exportations (2.943 Meuros) comme des importations (2.314 Meuros). Ainsi, l’excédent cumulé sur les sept premiers mois de l’année 2005 atteint 3,9 Mdeuros, en repli de 213 Meuros, comparé à la même période de l’année précédente.

Baisse marquée des exportations de blé tendre et de colza

L’excédent des échanges en produits agricoles bruts s’élève à 138 Meuros en juillet 2005. Il perd 92 M# par rapport à juillet 2004 en raison d’une baisse plus marquée des exportations (- 14 %) que des importations (- 2 %).

A l’exception de celles des légumes et des produits horticoles, les exportations (640 Meuros) des produits agricoles bruts s’inscrivent en baisse. Le bon niveau de la production européenne pèse sur les exportations de colza qui fléchissent de 28 Meuros en ce début de campagne. La France, concurrencée par les pays de la mer Noire, a vendu environ 120.000 t de blé tendre de moins qu’en juillet 2004, soit 37 Meuros de moins. A l’inverse, les exportations de maïs augmentent en quantité (+50.000 t) mais diminuent en valeur (-11 Meuros).

Comme pour les exportations, les importations de la plupart des produits agricoles bruts diminuent. Seuls les oléoprotéagineux, à cause des graines de soja, et les produits de la pêche s’inscrivent en hausse.

Hausse des expéditions de sucre

L’excédent des échanges en produits agricoles transformés atteint 491 Meuros en juillet 2005. Il progresse de 44 Meuros à un an d’intervalle grâce à une plus forte baisse des importations (-5 %) que des exportations (-2 %).

Les exportations (2.303 Meuros) sont en retrait de 57 Meuros par rapport à juillet 2004. La réduction de l’offre intérieure entraîne une baisse des exportations de viandes. La hausse des exportations de sucre est due principalement à celle du sucre raffiné vers la Belgique.

Les importations (1.812 Meuros) diminuent de 101 Meuros par rapport à juillet 2004. Nos approvisionnements en laits (en poudre, liquide ou concentré) se replient de plus de 30 %. Les importations de sucre brut perdent 13 Meuros.

Baisse des échanges avec l’UE

L’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 565 Meuros avec l’UE en juillet 2005. Il se contracte de 35 Meuros à un an d’intervalle. C’est avec l’Allemagne (-52 Meuros), le Royaume-Uni (-21 Meuros) et l’Italie (-12 Meuros) que l’excédent se détériore le plus. A l’inverse, le solde s’améliore le plus avec la Belgique (+43 Meuros) et avec l’Espagne (+12 Meuros) avec laquelle nos échanges deviennent excédentaires. Dans un contexte de baisse des échanges de produits agricoles, cette dégradation est due aux produits agricoles bruts dont l’excédent (289 Meuros) perd 71 Meuros. La contraction de l’excédent des céréales et plantes industrielles (-63 Meuros) est particulièrement marquée. A l’inverse, l’excédent des produits agricoles transformés (276 Meuros) gagne 36 Meuros. Cette amélioration concerne surtout les produits laitiers dont les excédents s’améliorent de 15 Meuros.

Avec les pays tiers, le solde atteint 64 Meuros en juillet 2005, soit 13 Meuros de moins qu’en juillet 2004. Ce fléchissement est imputable aux produits agricoles bruts dont les exportations diminuent de 11 % alors que les importations progressent de 5 %.

Il concerne essentiellement les céréales et les plantes industrielles dont l’excédent perd 12 Meuros.

Un excédent de 3,9 Mdeuros depuis le début de l’année

L’excédent des échanges agroalimentaires s’élève à 3.874 Meuros depuis le début de l’année. Dans un contexte de ralentissement des échanges, il baisse de 213 Meuros par rapport aux sept premiers mois de l’année 2004. Ce repli est dû à une nette dégradation du solde des produits agricoles transformés (-208 Meuros), dont les exportations (-1 %) fléchissent alors que les importations se stabilisent.

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