CNIPT : à propos de la campagne de commercialisation 2005/2006
Le Comité s’inquiète du recul persistant des achats des ménages en France qui était de 3 % à fin décembre, et même de 3,3 % en GMS.
LE BUREAU du Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT) a examiné le déroulement de la première partie de la campagne de commercialisation 2005/2006.
Des exportations satisfaisantes à fin novembre
Il constate une bonne tenue des exportations jusqu’à la fin du mois de novembre, avec 264.000 t expédiées contre 246.000 t à fin novembre 2004, ce bon résultat étant dû aux achats de l’Espagne et surtout du Portugal, dont les productions ont été touchées par la sécheresse. Le Comité est préoccupé toutefois par le retard pris sur l’Italie.
Il s’inquiète surtout du recul persistant des achats des ménages en France qui était de 3,0 % à fin décembre, et même de 3,3 % dans les Grandes et moyennes surfaces (GMS). Le CNIPT travaille activement à trouver des réponses à ce problème, notamment en ce qui concerne la segmentation et la publipromotion, mais elles ne produiront —malheureusement— leurs effets que progressivement, indique le communiqué.
Une mise en garde contre toute surproduction
Le CNIPT tient donc à mettre en garde les producteurs et les opérateurs sur les risques qu’il y aurait à augmenter encore les surfaces plantées en pommes de terre.
Dans le contexte actuel de révision des dispositifs communautaires sur les grandes cultures qui peut conduire à la recherche d’autres productions agricoles, le CNIPT affirme que la pomme de terre ne peut pas représenter une solution, compte-tenu des investissements à engager et du risque de déstabilisation grave du marché que cela pourrait entraîner.