Aller au contenu principal

Syndicalisme européen
Christiane Lambert remplace Joachim Rukwied à la présidence du Copa

Christiane Lambert, également à la tête de la FNSEA, devient présidente de l’organisation des agriculteurs de l’UE à un moment crucial pour la filière, avec les négociations du prochain budget européen et de la future Pac.

Le 18 septembre, Christiane Lambert est devenue la première femme présidente du Copa, l'organisation des agriculteurs de l'Union européenne.
© Copa

Le Copa (Comité des organisations professionnelles agricoles) a élu, le 18 septembre, Christiane Lambert à sa présidence pour un mandat de deux ans. Présidente de la FNSEA, elle succède à l’Allemand Joachim Rukwied, à la tête de la DBV (Association allemande des agriculteurs), après trois ans de bons et loyaux services.

«Je suis honorée de la confiance que m’accordent mes collègues européens, mais également consciente des responsabilités qui incombent à cette présidence », a déclaré Christiane Lambert, à l’annonce de son élection, avant d’ajouter : « Les agriculteurs de toute l’Europe sont inquiets, et les incertitudes sont nombreuses. Que ce soit pour la Pac, la stratégie «De la ferme à la table», le Pacte vert pour l’Europe, le processus du Brexit ou encore le plan de relance, il nous faut trouver des réponses communes à l’échelle européenne dans un futur proche. Je crois sincèrement que l’agriculture constitue un secteur stratégique pour l’Europe, chose que la crise du Covid-19 a démontré. L'Europe doit renouer avec ses ambitions agricoles ».

Eleveuse de porcs, Christiane Lambert est devenue, en avril 2017, la première femme élue à la présidence de la FNSEA, après une longue carrière syndicale au sein de la FDSEA du Maine-et-Loire, de la FRSEA des Pays-de-la-Loire et au sein du conseil d’administration de la FNSEA. Elle devient membre du bureau en 2005 et première vice-présidente en décembre 2010.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

De gauche à droite : Ghislain Caron (Cargill), vice-président de l'Usipa, Carlota Pons (Tereos), vice-présidente, Mariane Flamary, déléguée générale, Sophie Verpoort (ADM), trésorière, Marie-Laure Empinet (Roquette), présidente et Cécile Duputel (Roquette), administratrice à l'AG de l'Usipa le 25 septembre 2025
L’amidonnerie française fait grise mine

Le chiffre d’affaires de l’amidonnerie française a reculé de 21 % sur l’année 2024, avec pour conséquence le repli des achats…

Graphique prix blé orge maïs France au 9 octobre 2025
Marché des céréales du 9 octobre 2025 - Le prix du blé français frôle les 190 €/t avec l’amélioration de sa compétitivité à l'international

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 8 et le 9 octobre 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Joël Ratel, directeur général de Nord Céréales
Nord Céréales : une campagne à l’exportation qui peine à démarrer

Les chargements du terminal céréalier dunkerquois sur le premier trimestre de la campagne de commercialisation 2025-2026 sont…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne