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Brexit : des conséquences dans le secteur agroalimentaire indéniables

Pour l'Ania, les conséquences économiques d'un départ du Royaume-Uni de l'Union euro-penne est difficile à évaluer. « Toutefois, l'idée que le Brexit aurait d'importantes conséquences économiques et budgétaires fait aujourd'hui consensus », annonce l'Ania dans une note du 24 juin. Le secteur agroalimentaire français a exporté en 2015 44,3 Md€. L'essentiel de ces exportations est à destination des pays européens (soit 66 %). Le solde commercial repose sur un nombre très limité de secteurs tels que les boissons, les produits laitiers et glaces, très importés au Royaume-Uni, qui est le 4e importateur mondial tous produits confondus. « Le secteur agroalimentaire serait impacté, dans des proportions difficilement quantifiables. Depuis la fin de l'année, l'OCDE a noté un net recul du change de la livre sterling par rapport au dollar et à l'euro. Les exportations agroalimentaires britanniques ont reculé de près de 5 % sur un an, sur les quatre premiers mois de l'année 2016, alors qu'elles progressaient encore en 2015 », constate l'Ania qui prédit que le rétablissement des droits de douanes sur les flux britan-nico-européens entraîne une limitation des échanges commerciaux. Elle prévoit ainsi un manque à gagner de 40 % dans le vin (soit 200 M€ de pertes), de 14 % pour les produits laitiers (soit 70 M€) et de 11,4 % pour les viennoiseries, produits issus de boulangeries et de céréales (soit 57 M€). L'Ania tente de modérer ces estimations en précisant qu'« il convient de noter que cet impact est purement mécanique. Les produits agroalimentaires français jouissent d'une grande réputation et sont souvent synonymes de qualité ».

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