Aller au contenu principal

Logistique
Brangeon présente son procédé d’empotage express

Le site du Groupe Brangeon à Saint Maclou dans l'Eure, vu du ciel
© Groupe Brangeon

Le Groupe Brangeon a fait le point, le 9 septembre, sur son activité d’empotage vertical industriel de conteneurs, lancée en 2011, auprès de ses clients transitaires, céréaliers, exportateurs, importateurs… Sur le site eurélien de Saint Maclou (11,5 ha, 8 500 m2 d’entrepôts, 50 liaisons quotidiennes avec le port du Havre), le procédé permet de remplir des conteneurs 20’ou 40’à 100 % en 20 minutes.

Cette méthode de travail optimise l’export de vrac en conteneurs maritimes dans des situations où « la taille ne permet pas le transport maritime par vraquier » ou « dont la destination nécessite un transport en conteneur », selon Vincent Brangeon, actionnaire du groupe. « D’un côté, un système de rails positionne et lève le conteneur à 90 degrés. De l’autre, l’acheminement des produits vrac (céréales, oléoprotéagineux, alimentation animale…) se fait par des convoyeurs depuis 16 cellules de stockage ». Le tout s’inscrit dans une logique de traçabilité et de sécurité des produits et a permis d’empoter jusqu’à 100 000 t par an.

En plein développement

Depuis 2020, le Groupe Brangeon propose un autre site, Saint-Vigor-d’Ymonville en Seine-Maritime et situé au sein de la zone portuaire du Havre, pour le transit des conteneurs maritimes. Autre possibilité de complémentarité, les deux implantations de Saint-Pierre-sur-Dives dans le Calvados (entrepôt) et de Gaillon dans l’Eure (plate-forme multimodale fleuve/route).

L’entreprise investit dans l’informatique embarquée et la gestion informatisée des flux, du port jusqu’au système de gestion informatisé du client, afin de garantir « la traçabilité nécessaire pour la bonne gestion des marchandises ». Enfin, le groupe s’engage pour l’environnement en investissant dans une flotte de camions roulant au gaz naturel.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Philippe Heusele, secrétaire général et Éric Thirouin, président de l'AGPB, lors de la conférence de presse de rentrée le 16 septembre 2025
Prix du blé : les producteurs demandent une revalorisation des prix d’intervention

Lors de la conférence de presse de rentrée de l’AGPB le 16 septembre, les représentants de la profession ont fait part de leur…

Portrait d'Olivier Duvernoy, président de l’Aemic.
« L’Aemic, le réseau des filières céréalières, est aujourd’hui la plateforme de tous les professionnels du secteur des grains »

Olivier Duvernoy, président de l’Aemic, revient sur les évolutions que l’ancienne association des élèves de l’école de…

Champ de maïs, Vexin, septembre 2025
Céréales et oléoprotéagineux bio : regain d’activité pour la rentrée

En ce début septembre, l’activité du marché des grains bio reprend de la vigueur. 

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne