Œufs (stable)
Bonne tenue des prix malgré un calendrier peu propice au commerce
Si les fêtes de Pâques ont momentanément déstabilisé le commerce français de l’œuf, celui-ci a rapidement retrouvé sa fluidité et autorisé une stabilisation des prix jusqu’au lendemain du 1er mai, alors que la grande majorité des opérateurs s’était préparée à la traditionnelle baisse saisonnière des tarifs. Plusieurs raisons sont avancées par la filière, à commencer par des besoins de réassort plus soutenus qu’espéré face à une offre limitée.
Offre suffisante en jeunes bovins allaitants (baisse)
Les cours des jeunes bovins allaitants sont davantage sous pression depuis la semaine dernière. En cause, des disponibilités qui s’étoffent progressivement alors qu’en face, les besoins des abattoirs restent modérés.
Petits veaux : plus compliqué en croisés (baisse)
Si le marché reste encore équilibré pour les petits veaux mâles laitiers de bonne qualité, le commerce s’avère plus difficile pour les croisés, qui voient leurs cours s’effriter au fil des jours.
Porcelet : un marché toujours peu approvisionné (stable)
Les cours des porcelets restent accrochés à leurs sommets historiques, en France comme dans le reste de l’UE, du fait d’une offre toujours limitée. Si un léger retour des volumes semble se dessiner en laitons, le marché reste déficitaire en 25 kg.