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Bilan de Santé de la Pac : Michel Barnier s'attend à un ''marathon''

Avec l'apparition de la crise économique, «un nombre croissant d'États membres ont pris conscience qu'il ne faut pas détricoter la seule politique de régulation qui existe en Europe » a affirmé le ministre de l'agriculture Michel Barnier, le 17 novembre. Il s'exprimait à la veille du conseil des ministres de l'agriculture qui doit adopter les conclusions du Bilan de Santé de la Pac. «Ce sera peut-être un marathon, je m'y attends, j'y suis habitué» assurait-il, évoquant les «points durs» que sont le maintien des outils de régulation (intervention sur le blé tendre, quotas laitiers) ; la modulation des aides (transfert du 1er au 2nd pilier) ; la réorientation des aides au sein même du 1er pilier, vers des secteurs en difficulté (élevage extensif, ovins, lait en montagne) ou l'incitation à l'assurance récolte. Dans un communiqué publié le 17 novembre, la FNSEA et son homologue allemand le DBV affirment qu'ils «rejettent tout transfert des aides du premier vers le deuxième pilier de la Politique Agricole Commune». Ils «exigent le report dans le temps d'une augmentation des quotas, qui ne devra de toute façon avoir lieu qu'après la conduite d'une analyse détaillée de la situation sur les marchés.» Pour sa part, Orama (syndicat des grandes cultures) demandait à Michel Barnier, via un communiqué, de ne pas accepter la transformation de l'intervention sur le blé tendre en système d'adjudication tel que le voudrait la commission européenne. Orama regrettait que «nos pouvoirs publics n'aient pas dénoncé ce risque avec suffisamment de force».

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