Bilan de santé de la Pac
A la veille de l’ouverture du conseil des ministres de l’Agriculture de l’UE (du 18 au 20 novembre) à Bruxelles pour tenter de trouver un accord sur le bilan de santé de la Pac, Michel Barnier estimait qu’il ne serait « pas évident » de parvenir à un compromis, précisant « qu’il reste beaucoup de points substantiels en suspens, ce sont des sujets qui divisent ». Deux points sensibles concernent plus particulièrement la filière céréalière : le maintien des outils de régulation et la réorientation des aides au sein du premier pilier, au profit notamment de l’élevage. Le projet présenté par la France, présidente de l’UE, n’est déjà pas du goût de tous. Le Royaume-Uni, la Suède et les Pays-Bas ont d’ores et déjà fait savoir que le texte proposé était un peu trop franco-français. L’Allemagne, quant à elle, refuse de se précipiter pour négocier un tel texte.