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Baromètre Sucre : les Français positivent

Le Cedus enquête sur l’évolution des comportements et les grandes tendances de consommation du sucre.

L’image du sucre, malgré un environnement peu favorable, reste globalement positive auprès de l’ensemble des consommateurs : sur une échelle de 1 à 10, le sucre obtient en effet une moyenne de 7,1. C’est là l’une des premières informations révélées par l’édition 2005 du Baromètre Sucre1.

Une enquête réalisée par le Cedus

Réalisé tous les deux ans en exclusivité pour le Cedus2, ce baromètre prend la mesure des perceptions et de la consommation du sucre en France, tant dans les aliments que les boissons. Il en ressort des données importantes sur la manière dont le sucre est utilisé, sur la typologie des consommateurs, ainsi que des indicateurs plus qualitatifs liés à l’image du sucre et, surtout, des comparaisons avec les Baromètres réalisés en 2000 et 2002. «L’intérêt de ce baromè-tre est qu’il prend en compte les comportements alimentaires réels», précise Caroline Bilger, Responsable Communication et Marketing au Cedus. Il permet donc de mettre en évidence les évolutions des comportements et de dégager les grandes tendances de consommation du sucre.

Quel «glycophage» êtes-vous ?

Selon le Baromètre Sucre, on peut identifier sept grandes catégories de consommateurs de produits sucrés. Les “gourmands classiques” (18 %), les “gourmands modernes” (18 %), les “bons vivants” (10 %) et les “grignoteurs” (11 %) : ces quatre catégories de consommateurs, favorables au sucre, représentent une large majorité, avec 57 % de la population. Du côté des consommateurs moins favorables au sucre, on distingue trois grands groupes : les “gourmands contrariés” (13%), les “restrictifs” (12%) et les “anti-sucré” (18 %).

Un comportement face au sucre qui varie en fonction de l’âge

Entre 12 et 24 ans, la règle pour tous reste le plaisir : à peine plus d’un homme sur 6 et d’une femme sur trois font attention à leur consommation de produits sucrés. Après 25 ans, toutefois, les femmes ont tendance à diminuer leur consommation (57 %), alors que les hommes sont à peine 32 % à être concernés par cette diminution.

Passé 50 ans, deux femmes sur trois limitent leur consommation de produits sucrés. Celles qui étaient restées favorables au sucre jusque-là tendent à surveiller leur alimentation, souvent à contre-cœur : les gourmandes contrariées représentent 27 % des femmes de cette tranche d’âge. Quant aux hommes, ils ne sont qu’un sur deux à limiter le sucre, principalement parce qu’ils n’aiment plus trop le goût sucré en vieillissant.

Le sucre : je t’aime, moi non plus

Toutes les catégories de consommateurs, même les moins favorables, ont déclaré avoir consommé des produits sucrés pendant l’étude. Paradoxalement, sur l’ensemble des consommateurs, ce sont les groupes les moins favorables qui ont enregistré la plus grande augmentation de leur consommation en quatre ans. Et à eux seuls, ils ont effectué plus du tiers des actes de consommation enregistrés pour le Baromètre Sucre 2005.

(1) Etude menée du 14 au 30 septembre 2004 par l’institut Repères auprès d’un échantillon de 1.014 personnes, représentatif de la population française âgée de 12 à 70 ans. (2) Le Centre d’études et de documentation du sucre, Cedus, est un organisme interprofessionnel, créé en 1932, qui a pour mission d’assurer l’information et la documentation d’un produit essentiel du secteur agroalimentaire français, le sucre : “www.lesucre.com”.

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