Aviculture : la non-répercussion des prix des matières premières menacerait la contractualisation
Devant la difficulté de répercuter l'impact des hausses de matières premières sur les prix de vente à la distribution, « c'est toute la contractualisation de la filière avicole qui va rapidement être remise en cause » a affirmé Michel Prugue, le nouveau président de la CFA (Confédération française de l'aviculture) le 22 mars lors d'un point presse. En effet, les industriels ne sont parvenus qu'à répercuter auprès des GMS que 8% à 10% de hausses dues aux matières premières agricoles destinées à l'aliment du bétail. Or, ils réclament environ 7% de plus, faute de quoi « ils risquent de remettre en cause les contrats de production des éleveurs » prévoit Michel Prugue. La CFA se veut très en pointe sur l'adoption d'un système d'indexation des prix en pied de facture et propose que le secteur avicole soit un des tout premiers à expérimenter ce système.