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Activité toujours orientée vers le portuaire

Blé tendre : le marché affiche une relative stabilité

Les prix du blé sur le marché français n’évoluent pas par rapport à la semaine dernière. L’activité sur l’intérieur du pays est quasiment arrêtée selon les courtiers. La demande des meuniers est très faible sur la campagne actuelle tandis que la nouvelle suscite quelques questions. Les vendeurs de leur côté se manifesteraient de nouveau sur l’AR. La nutrition animale contracte quelques volumes, mais les tonnages sont faibles et ne concernent que des couvertures sur février et mai. Des besoins demeurent sur les mois suivant avril. Ce sont surtout les places portuaires qui animent le marché cette semaine. Les ports de Rouen et de la Pallice sont très sollicités et plus particulièrement ce dernier où la prime progresse bien. Outre-Atlantique, le rapport du département américain de l’Agriculture a légèrement fait reculer les cours du blé, l’essentiel des éléments du rapport ayant déjà été intégrés par le marché. Le stock de report mondial a été rehaussé (149,96 Mt contre 148,36 Mt) alors que les utilisations seraient en baisse (652,41 Mt contre 653,87 Mt).

MAÏS : activité concentrée sur le nord UE et le portuaire

Le marché du maïs s’est animé d’achats de couverture sur la façade Atlantique, destinés à approvisionner les consommateurs du Maghreb. Les industriels du nord de l’UE ont de leur côté passé commande sur le marché français.

La demande de la nutrition animale tend en revanche à s’atténuer, les fabricants d’aliments composés se tournant de nouveau vers le blé. Quelques affaires se traitent tout de même sur le court terme, pour des volumes limités cependant.

Les cours affichent une relative stabilité sur la semaine. Ils se sont en fait nettement appréciés avant d’enregistrer un mouvement de détente, suite à la publication du rapport de l’USDA notamment.

BLÉ DUR : activité toujours difficile, faute de vendeurs

Après la forte hausse enregistrée ces dernières semaines, les vendeurs semblent vouloir se faire un peu plus présents sur le marché. Une forte rétention est cependant toujours rapportée alors que les acheteurs sont de leur côté toujours demandeurs. Quelques affaires sont d’ailleurs rapportées sur les façades méditerranéenne et atlantique.

ORGE DE MOUTURE : l’intérêt disparaît complètement

Les cours des orges fourragères sont stables à baissiers. L’intérêt observé il y a quelques semaines de la part de la nutrition animale a laissé place au désintérêt. Les affaires sont très rares pour ne pas dire inexistantes, aussi bien à l’export que sur le territoire intérieur français.

ORGE DE BRASSERIE : marché étale sur fond de météo défavorable

Les conditions météorologiques retardent les semis et les marchés, déjà peu animés ces dernières semaines, sont de fait complètement bloqués. Les prix n’affichent que peu d’évolution, si ce n’est une légère tendance à la baisse.

TOURTEAUX : échanges au plus bas

Les cours de l’ensemble des tourteaux se sont nettement appréciés cette semaine, dans le sillage de Chicago. Les prix de la graine de soja y ont en effet progressé en réaction à la sécheresse qui sévit en Argentine. La tendance s’est néanmoins détendue après la publication des chiffres de l’USDA, mardi. L’ajustement à la baisse des perspectives de production a en effet été moins marquée que prévu. Les échanges sont donc limités sur le marché français, les fabricants d’aliments du bétail gérant en effet leurs stocks au plus juste.

PROTÉAGINEUX : toujours calme

Le marché des pois fourragers reste inactif. L’offre reste rare. On rapporte tout de même une petite demande sur le portuaire. Les cours sont stables à haussiers. Les prix des féveroles continuent de se replier. Le marché est au point mort. L’Egypte reste en retrait.

ISSUES DE MEUNERIE : marché sans tendance

Les prix des issues de meunerie n’évoluent pas, hormis pour les remoulages, légèrement haussiers en raison de leur rareté sur le marché. Les affaires sont très limitées une nouvelle fois.

DÉSHYDRATÉS : prix reconduits sur un marché en retrait

On observe un petit courant d’affaires sur les pulpes de betteraves pour des achats de réapprovisionnement sur du rapproché.

Le marché des luzernes déshydratées reste sans activités et souffre de la concurrence des produits de substitution à bas prix.

CO-PRODUITS : peu d’activité quel que soit le marché

Le marché de la poudre de lait est calme cette semaine, et affiche peu d’affaires en disponible. En lactosérum, les échanges sont également rares. Les cours des deux produits cèdent du terrain. Le marché des PSC est dubitatif et les opérateurs restent prudents sur leurs prises de positions. Les prix sont reconduits, mais peu de marchandises sont disponibles. Le marché des pailles et fourrages reste peu actif avec une offre supérieure à la demande.

PRODUITS DIVERS: marché calme à tendu selon les produits

En graineterie, le marché reste calme avec des réajustements de prix légèrement à la hausse en fonction des arrivages et des intérêts acheteur. La demande en graines fourragères décolle légérement sur les légumineuses, en revanche elle est au point mort pour les graminées. La campagne de printemps s’annonce morose.

Le marché des légumes secs est à nouveau calme. Les pois chiches indiens se sont stabilisés. Les lentilles sont fermes. En farines de poissons les stocks de marchandises disponibles sont toujours aussi faibles, et les perspectives de détente à court-moyen termes sont quasi inexistantes.

OLÉAGINEUX : la sécheresse en Argentine soutient toujours les prix

Les prix du colza ont gagné du terrain cette semaine, dans le sillage du soja américain, soutenu par la sécheresse en Amérique du sud. Les productions reculeraient de 5,7 Mt en Argentine, de 2 Mt au Brésil et de 1,6 Mt au Paraguay selon le dernier rapport de l’USDA. Le pétrole est resté soutenu ce qui a étayé la tendance. Peu d’échanges ont été rapportés sur le marché intérieur français. Les cours des graines de tournesol sont reconduits, soutenus par les craintes sur la récolte en Argentine. Le marché physique français reste calme, avec une offre toujours en retrait. Les huiles ont affiché une fermeté générale dans l’attente du rapport de l’USDA et sous l’influence de la sécheresse en Argentine. On annonce cependant un retour des pluies qui seront bénéfiques en cette période de pollinisation. Au niveau mondial, on rapporte une rivalité entre les huiles de soja et de palme. La Chine manifeste d’ailleurs un regain d’intérêt pour cette dernière.

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