BLÉ TENDRE
Activité limitée dans un contexte baissier et favorable aux cultures de céréales pour la NR

Cette semaine encore, les prix du blé tendre observent un repli sur le marché physique français comme sur le marché à terme européen. Les bonnes conditions météorologiques en Europe de l'Ouest, en mer Noire et aux États-Unis, expliquent pour l'essentiel ce recul des cours. Les pluies tombées le week-end dernier sur l'ensemble de la France ont soulagé les parcelles, qui souffraient pour certaines d'un déficit hydrique.
La baisse du blé tendre rend la qualité fourragère de nouveau attractive aux yeux des fabricants d'aliments bretons, qui procèdent à quelques achats. De son côté, la meunerie française est revenue aux affaires en ancienne récolte pour de petits compléments. La nouvelle campagne a également suscité l'intérêt de la minoterie, qui a profité de la baisse des cours pour passer commande. Pour autant, l'offre n'est pas toujours présente dans ce contexte baissier.
Notons que la Russie envisage d'abaisser ou de supprimer les barrières douanières sur l'exportation de céréales.
Cette taxe « dans sa forme actuelle sera peut-être supprimée avant même le 1er juillet. Il ne s'agit pas d'annuler le mécanisme de barrière douanière mais de faire en sorte qu'elle soit proche de zéro ou nulle aux prix actuels », a précisé M. Dvorkovitch, vice-Premier ministre. « Si le taux de changes repart à la hausse ou si les prix sur les marchés mondiaux augmentent brusquement, il nous faut un mécanisme pour corriger le montant de la taxe rapidement », a jugé le responsable politique.