BLÉ TENDRE
Activité des plus limitées sur l'ensemble des marchés céréaliers, en particulier vers l'industrie nationale

Les volumes continuent de plomber tout espoir de reprise des cours du blé tendre. Malgré un léger rebond en début de semaine, favorisant les achats des OS en culture, les cours ont repris le chemin de la baisse sous le poids des volumes mondiaux. Par ailleurs, l'incertitude concernant les exigences qualitatives de l'Egypte, qui a précisé sa position le 17 février (validant un seuil max de 0,05 % d'ergot dans le blé) a également pesé sur les cours. Enfin, le stock de report estimé FranceAgriMer a enfoncé le clou, avec plus de 6 Mt prévues pour la fin de campagne. Concernant l'activité, elle a surtout été assurée par les places portuaires de Dunkerque et de Rouen qui ont bénéficié d'une amélioration des bases suite au repli des prix de début de semaine. La demande intérieure est très limitée à destination des Fab. Les meuniers se pen-chent sur la nouvelle récolte et ont procédé à quelques transactions profitant de prix historiquement bas. Dans le sud-est du pays, c'est le calme plat. Alors que les disponibilités en blé de force vont être limitées dans cette zone, les prévisions de surfaces emblavées dans le Sud-Ouest devraient être a minima similaires à celles de l'an dernier. Sur le marché mondial, on notera l'achat égyptien de 60 kt de blé roumain vendredi dernier et de 50 kt de blé hard par la Jordanie. On notera que, selon le ministre de l'Agriculture ukrainien, les exportations de céréales pour 2015/2016 devrait atteindre 37 Mt contre 36 Mt annoncées précédemment.