Aller au contenu principal

La nutrition animale souhaite réduire le niveau de spécialisation pour accéder aux aides

Les fabricants d’aliments pour animaux voudraient avoir plus largement accès aux aides. Ils demandent ainsi la baisse du seuil de spécialisation en aviculture de chair pour toucher les aides Influenza aviaire.

© Danganhfoto (Pixabay)

A l’occasion de l’AG de leur association So’Fab, les fabricants d’aliments pour animaux du Sud Ouest, ont fait le point sur l’influenza aviaire et le contexte matières premières qui pèsent tous les deux fortement sur leurs activités. L’influenza aviaire a une incidence forte sur les usines d’aliments : sur la seule zone So’Fab, les fabrications d’aliments palmipèdes ont ainsi perdu plus de 100 000 t en 2021 (-19%) auxquelles il faut ajouter les -23600 t d’aliments pour poulets de chair (-4,9%).

Or, les usines d’aliments pour animaux sont souvent multi-espèces ce qui les exclue du dispositif d’indemnisation car le taux de spécialisation doit être supérieur à 65% pour avoir droit à cette aide (60% de la perte d’EBE pour l’instant avec une demande pour qu’elle passe à 80% comme pour les TPE-PME).
La profession, demande donc d’être alignée sur le taux de spécialisation de son aval, c’est-à-dire 60%, voire de bénéficier de l’abaissement que celui ci demande à 55%.

Les fabricants demandent également à ce que l’aide influenza soit déplafonnée : elle est pour l’instant au maximum de 4 M€ pour une entreprise et de 8M€ pour un groupe or l’impact peut dépasser 50 M€ voire 60M€. Ce sont les fabricants de la zone Vendée qui sont les plus moteurs sur ce dossier, l’IA frappant particulièrement les Pays de la Loire (jusqu’à la Sarthe depuis quelques jours) ainsi que la Bretagne. « Depuis 4 ans, nous sommes touchés avec des pertes de 30 à 40 000 t d’aliments mais exclus car notre taux de spécialisation est de 56% », illustre Michel Vernet (directeur de Sanders – Euralis).

Les plus lus

Philippe Heusele, secrétaire général et Éric Thirouin, président de l'AGPB, lors de la conférence de presse de rentrée le 16 septembre 2025
Prix du blé : les producteurs demandent une revalorisation des prix d’intervention

Lors de la conférence de presse de rentrée de l’AGPB le 16 septembre, les représentants de la profession ont fait part de leur…

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Champ de céréales aux environs de Mateur, Tunisie en avril 2025
Moisson 2025 en Afrique du Nord : malgré la progression de la production de céréales, une hausse des importations à prévoir en 2025-2026

En Algérie, en Égypte, au Maroc et en Tunisie, la production de blé et d’orge devrait progresser de 12 % en 2025-2026. En…

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Champ de maïs, Isère, août 2025.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché peu actif avant la rentrée

Le marché des grains bio tourne au ralenti en cette fin août. 

Poulets autour d'une mangeoire, plaine de granulés.
Acides aminés : quel impact des taxes antidumping pour la nutrition animale européenne ?

Les taxes antidumping, mises en place par l’Union européenne sur certains nutriments comme la lysine, la valine et le chlorure…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne