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Invivo et Vivescia poursuivent leurs opérations en Ukraine

 Les groupes coopératifs français Invivo et Vivescia ont préservé leurs salariés sur le territoire ukrainien, malgré le conflit qui perdure depuis plus d’une année.

La malterie de Malterie Soufflet (groupe Invivo - Soufflet) à Slavuta à l'ouest de Kiev.
© Invivo - Soufflet

Les français Invivo et Vivescia, implantés en Ukraine, ne déploraient début février 2023 aucun blessé parmi leurs salariés. Il poursuivent leurs opérations dans le pays à un rythme moins soutenu en cette période de guerre. Invivo s’en sort particulièrement bien, l’essentiel de sa zone d’influence se situant à l’ouest, bien moins touché par les combats que l’est.

 

 

Le groupe détient une malterie, «via sa filiale Soufflet Malterie, à 200km à l’ouest de Kiev, à Slavuta, des activités liées à l’agriculture – collecte, négoce de céréales, commercialisation d’intrants… – et un bureau de trading à Kiev», précise Thierry Blandinières, directeur général d’Invivo.

La malterie d’Invivo tourne à plein régime

Au début de l’invasion, les sites d’Invivo étaient à l’arrêt. Mais ensuite, les affaires ont repris. «Nous avons conservé l’intégralité de nos effectifs, soit 450 personnes, et nous sommes pleinement opérationnels», se réjouit Thierry Blandinières.

Aucun dégât sur les installations n’a été déploré au 3 février 2023. «Nous subissons des coupures de courant à cause des attaques russes sur les infrastructures du pays. Mais la malterie tourne tout de même à plein régime, quand elle le peut. Nous avons simplement réduit la voilure sur la partie trading et abaissé notre exposition au risque. […] Il faut saluer les salariés qui sont mobilisés», souligne-t-il.

Thierry Blandinières reste toutefois prudent pour l’avenir : «La guerre n’est pas finie, et le printemps risque d’être difficile. Si la situation dégénère, on arrêtera nos activités, comme nous l’avons fait au début du conflit. Nous sommes préparés et avons les finances suffisantes pour soutenir nos employés et résister aux chocs externes. […] Quoiqu’il arrive, la priorité restera la protection des salariés.»

Vivescia moins chanceux

Vivescia dispose de deux malteries via sa filiale Malteurop. L’une est localisée à Tchernigiv, au nord de Kiev, l’autre à Kharkiv. Le groupe avait également stoppé ses opérations au début de la guerre. Depuis fin juillet 2022, le site de Tchernigiv a redémarré, sur demande des employés locaux, à capacité réduite. En revanche, celui de Kharkiv, en zone de combat, est toujours à l’arrêt. « Les 95 salariés de la société en Ukraine ont été maintenus », d’après Vivescia.

Fin décembre 2022, aucune destruction majeure majeure n’avait été constatée, ni sur les installations de Tchernigiv ni sur celles de Kharkiv, « mais nous n’avons pas d’information début février pour Kharkiv. […] Une cellule de suivi a, par ailleurs, été activée au sein du groupe afin de suivre et rester en pleine conformité avec les directives du gouvernement et des autorités européennes. Après presque une année de conflit, cette cellule reste toujours active, et les équipes dirigeantes de Malteurop continuent de prendre contact quotidiennement avec leur personnel ukrainien », selon le communiqué du groupe.

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