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Pourquoi faire appel à un mandataire pour vendre ses matériels agricoles d’occasion ?

À l’instar de l’automobile et de l’immobilier, des mandataires spécialisés prennent désormais en charge la gestion de la vente des machines d’occasion à la place des agriculteurs et des entrepreneurs de travaux agricoles. Les sociétés Breizh Agrimat et Equipment Machinery Service, toutes jeunes dans ce domaine, promettent des transactions rapides et sans contrainte.

Vous avez un matériel d’occasion à vendre et vous n’avez pas envie de gérer une cinquantaine de mails ou d’appels téléphoniques, voire davantage, à la suite du dépôt d’une petite annonce ? Vous n’êtes pas à l’aise pour prendre des photos ou alors vous n’avez pas de temps à consacrer à cela ? La solution est peut-être de confier ces tâches à un mandataire spécialisé. Des structures comme Breizh Agrimat et Equipment Machinery Service, récemment créées, prennent en charge toutes les démarches liées à la vente de votre matériel, comme un agent immobilier s’occupe des appartements et des maisons. « Notre objectif est de vendre au meilleur tarif les machines que nous confient les agriculteurs, tout en restant dans le prix de marché, précise Esteban Massue, dirigeant de la structure Breizh Agrimat localisée en Ille-et-Vilaine. Nous nous déplaçons sur l’exploitation pour estimer le matériel, suggérer un éventuel nettoyage, conseiller des réparations et réaliser des photos. Nous nous chargeons ensuite de publier l’annonce sur les grands sites spécialisés en machines agricoles d’occasion, ainsi que sur notre propre portail web. »

Un mandat de vente obligatoirement signé

L’agent signe obligatoirement avec le vendeur un mandat d’exclusivité valable une certaine durée, afin de définir les conditions de rémunération. Il filtre les demandes des potentiels acheteurs et sélectionne les profils les plus sérieux. « En général, nous réalisons au maximum trois visites pour conclure une vente. Les prix initialement établis sont rarement négociés, car ils se situent dans la moyenne du marché. De plus, ils sont généralement supérieurs à la valeur de reprise proposée par le concessionnaire », souligne Esteban Massue. Les clients des mandataires sont assez variés. « Nous travaillons avec des professionnels qui ne font pas reprendre leurs matériels d’occasion par le concessionnaire pour acheter au meilleur prix, ou encore des agriculteurs qui, changeant par exemple de pratiques culturales, se retrouvent avec des machines inadaptées à leurs besoins, remarque Fabien Lemonnier, fondateur d’Equipment Machinery Service (EMS) basée à Vire dans le Calvados. Nous nous adressons également aux exploitants qui cessent leur activité ou qui se retrouvent avec des outils en trop après avoir choisi de déléguer leurs travaux à une Cuma ou une ETA. Nous avons aussi des situations où le concessionnaire ne veut pas faire de reprise. »

Des honoraires variables selon le prix de vente

Certains mandataires proposent des garanties sur les machines dont ils gèrent la vente. Par exemple, Breizh Agrimat donne la possibilité à l’acheteur de contracter une assurance d’une durée allant de six à douze mois pour les matériels âgés de moins de dix ans. Fabien Lemonnier ne commercialise pas de garantie, mais il compte à son offre d’autres services, comme la prestation de nettoyage ou encore la gestion du transport des machines. Le travail de base à fournir par le mandataire est le même pour toutes les machines mises en vente, indépendamment de leur prix. La commission peut alors s’avérer supérieure en termes de pourcentage pour les matériels de faible valeur. Par exemple, avec sa société EMS, Fabien Lemonnier facture 1 000 euros HT pour des machines de moins de 25 000 euros. Pour des matériels représentant des montants plus élevés, sa prestation est facturée en proportion moins chère : 2 250 euros HT pour la tranche de 125 001 à 200 000 € HT.

Dénicher des machines rares ou spécifiques

Avec sa société EMS, Fabien Lemonnier réalise également de l’achat revente pour le compte de professionnels qui cherchent des équipements neufs spécifiques ou des machines difficiles à trouver en occasion, à l’instar de pick-up pour ensileuse. « Mes différentes expériences en concessions agricoles et d’engins de travaux publics m’ont permis de me créer un réseau de partenaires en Europe. Ces contacts à l’étranger me servent à satisfaire à des demandes de matériels rares en France. Ils me permettent parfois de fournir des outils à des tarifs particulièrement compétitifs », affirme-t-il. Le gérant d’EMS n’est d’ailleurs pas cantonné au domaine agricole et gère aussi la vente d’engins de travaux publics. Il possède également une clientèle d’artisans du bâtiment, pour lesquels il s’affaire à trouver des matériels spéciaux.

Scraper trainé en vente sur le site internet EMS France

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